IL devient très difficile de pratiquer un raisonnement économique  pour avoir une lisibilité de l'évolution de la bourse: En dépit de son  déficit public et  sa désindustrialisation le taux d'intérêt à long terme de la France reste bas parce que la dette publique allemande est entrain de disparaître ce qui provoque  un report quasi obligatoire  vers la dette française vu que le législateur impose aux institutionnels et aux banques européennes  d'acheter des dettes souveraines. On reparle d'un nouveau QE  de la BCE en 2020..mis a part l'abondance de liquidités et la certitude  ( a ce jour, mais est ce une vérité gravée dans le marbre, valable quelle que soit l'échéance future considérée ?) que les états pallieront aux défaillances  des banques et du système financier , rien ne permet de comprendre la hausse des actions , sauf erreur de ma part.

Mais il y a un cygne noir: la paupérisation réelle qui touche de plus de plus de personnes, le non partage de la richesse  (rien pour le salarié,tout pour l'actionnaire), l'exaspération fiscale, pourraient très bien amener, en France comme en Europe, un chamboulement politique et une inversion des politiques salariales actuelles: ce qui aurait pour résultat la hausse quasi immédiate des salaires , et donc des taux d'intérêts et tout ce qui en résulte..

mais quelle est la probabilité réelle  d'un tel scénario ?

on en  déduit que si les entreprises préfèrent racheter leurs propres actions plutôt que d'investir dans des développements, c'est qu'elles estiment que les perspectives de croissance  et de profitabilité futures sont minces et qu'il vaut mieux augmenter le dividende en diminuant le nombre d'actions plutôt qu'accroître le chiffre d'affaires.. c 'est consternant sur le plan économique