• La course au cash

    La course au cash

    Au sommaire :

    • La course au cash,
    • Les taux négatifs mettent en difficulté les banques,
    • On n’effacera les dettes que par les faillites,
    • La Fed n’a pas d’autre solution que de remonter les taux.

     

     Télécharger « le cac vu de Newyork 7.pdf »

     


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  • Commentaires

    1
    Samedi 13 Février 2016 à 09:55

     Pour ceux qui ont des difficultés avec le lien sur le pdf. 

    Notre  de la diplomatie qui  ne parle pas   anglais. https://youtu.be/IrcVTTQAdlw?t=826

    2
    phoebe 75
    Samedi 13 Février 2016 à 11:02

     

    La dépêche d’Ems : Le recours à un adjutant de service pour éconduire l’ambassadeur de France à Berlin, suite à la renonciation d’un  prince prussien au trône d’Espagne, a donné lieu à une erreur de traduction par la diplomatie française : un "Adjutant" est un officier d'Etat-major dans les armées allemandes alors qu’un « adjudant » est un sous-officier en France. Ayrault, professeur d’allemand n’aurait pas fait l’erreur. Mais c’était il y a 146 ans, qu’il aurait fallu le nommer. Hollande a deux siècles de retard.

     

    Ne pas parler anglais dans les réunions internationales aujourd’hui pose un problème : en particulier lors des interruptions de séance où il faut s’expliquer entre quatre yeux, et pour saisir les discussions bilatérales à mi- voix autour de la table   simultanées aux discussions officielles. La France se retrouve très handicapée.

     

    3
    phoebe 75
    Samedi 13 Février 2016 à 11:36

     

    Tous les compromis faits en séance, sont écrits en anglais. La différence entre « shall »  et « should » de vient essentielle. Personne n’a le temps de les traduire en français. Comment peut- on revérifier les conclusions dans ces conditions. Cette nomination est monstrueuse. C’est une erreur grave.   

     

     

     

    4
    susini
    Samedi 13 Février 2016 à 11:37

    Brut-L'Iran va porter ses exportations à 1,5 million de bpj fin mars ACTUALITÉS DES MARCHÉS TOUTE L'INFO SÉANCE EN DIRECT A NE PAS MANQUER DEMAIN OPINIONS CALENDRIER DOSSIERS REUTERS | LE 13/02/16 À 11:22

    5
    Alain082
    Samedi 13 Février 2016 à 14:48
    Hemve, qui vous a autorisé à photographier ma chambre
      • Samedi 13 Février 2016 à 17:27

        Je n’ai jamais eu l’honneur de visiter votre chambre, et  de bénéficier d’un des petits paquets entreposé. Mais j’accepte avec plaisir l’invitation. Un souvenir violet me plairait  bien. D’autres personnes ont été plus chanceuses : elles ont laissé en souvenir la photo sur la toile. Mais très class elles n’ont pas donné l’adresse.  « 82 » c’est le département ou l’année de naissance ? Tarn et Garonne on y mange bien. J’offrirais le déjeuner après la visite.

    6
    Sylvain 24
    Samedi 13 Février 2016 à 17:05

     Depuis qu’il a quitté le pouvoir, Sarkozy a fait l’effort tous les jours d’apprendre l’anglais, pour se remettre à niveau. Ayrault : Non, Il s’est satisfait de son niveau proche de zéro. Quelle ambition pour servir la France !  

    Dans ce nouveau gouvernement, on voit aussi l’entrée de la presse avec Baylet. Il faut bien  se mettre la presse du sud-ouest dans sa poche, pour les élections présidentielles. Sud-Ouest n’est- il pas le seul journal à encenser le remaniement ?  Tous les autres parlent de replâtrage. bricolage.. Qu’aurait dit la gauche si un patron de presse était entré autrefois au gouvernement ? Ah j’oubliais Baylet va céder les rênes du groupe …à sa femme.

     

     

     

    7
    Kahlan555
    Dimanche 14 Février 2016 à 18:02

    Salut Hemvé,

    je me suis régalé à lire votre débat avec Eric.

    Je suis assez d'accord avec lui sur l'idée de mieux répartir les richesses. Toi tu dis de libérer mieux le travail en France; et je suis d'accord. Notre modèle n'a plus lieu d'être.  C'est un peu 2 sujets différents à mon sens car le lui parle d'une action d'Etat et toi de laisser plus souple le marché du travail.

    Je pense que lui à plus en tête les milliards offshore, et toi des erreurs d'analyse de notre gouvernement sur le marché du travail.

    Donc vous n'avez pas le meme cheval de bataille.

    Je rajoute que oui la mondialisation a privé les gouvernements d'une mane de taxes privés et des entreprises importants. Si j'ai bien lu la part des ménages dans l'impot collecté augmente toujorus plus que celle pour les entreprises. Ca pour moi c'est un effet direct de la mondialisation de la finance.

    M'enfin...

    Question technique stp : tout au long de 2014/15, j'avais plutot noté que quand les taux US montaient c'était plutot biassier pour les marchés actions. Là il semble que ce lui n'est plsu vrai. Qu'en penses-tu ?

    Merci

    @+

    PS : as-tu vu le documentaire 'le prix à payer' / 'the price de pay' ? A voir !!

     

     

      • Lundi 15 Février 2016 à 09:35

         En fait il y a eu débat sur deux jours différents jeudi et ce week- end. Un peu brouillon l’ensemble. On ne parle pas de la même chose.   

        Oui c’est exact, Éric a surtout en tête les paradis fiscaux (le rapport Oxfam). Les paradis fiscaux sont un sujet compliqué. Ils n’existent que par les différences fiscales entre pays.  L’échange automatique d’information fiscale, à partir du 1 janvier 2016, met un énorme coup de pied dans la fourmilière. On peut se demander si les mouvements  actuels, des marchés  en particulier, la course au cash,  ne sont pas la conséquence d’un  changement imposé de localisation des dépôts trop soudain et non anticipé. Mais ceci est temporaire. Les capitaux  sont mis en attente et seront réinvestis dès que le pétrole aura atteint son point bas.

         

        De mon point de vue, les titulaires de capitaux investissent dans le développement industriel en fonction de leur inclination à prendre un risque. La  fiscalité joue un rôle secondaire, sauf chez ceux qui refusent de prendre tout risque..(livret A). Les paradis fiscaux imposent les capitaux !, mais avec un taux plus faible. Au final, la différence n’est pas si importante que cela entre la  France et la Suisse.. moins que la différence entre investir en bons du trésor ou dans une entreprise.  

         

         

        La mondialisation  des produits nous impose de changer notre mode de taxation. Notre gouvernement ne l’a toujours pas compris. Plus exactement Hollande a dit : « c’est ma plus grande erreur » .Mais il n’a rien changé.  On ne peut pas continuer à imposer à 50% le travail fait par les résidents français  et à zéro le travail des produits importés. La seule solution est de taxer au niveau du consommateur, donc augmenter la TVA et diminuer les charges sociales sur les salaires français  ( ce que réclament les agriculteurs) .  La France qui a le taux d’imposition le plus fort d’Europe a le taux de TVA a le plus faible. C’est le pays qui pénalise le plus ses propres travailleurs.

         

        Bref il faut arrêter toutes ses conneries de systèmes fiscaux différents et unifier tous les taux dans la zone euro,…et appliquer les mêms règles sociales .Sinon la zone euro éclatera 

         

        La relation taux- action a effectivement changé. Lors des QE, le paradigme était les actions sont des quasi obligation : si les taux baissent les actions montent.
        Aujourd’hui on est dans le paradigme : la chute de l’inflation et des taux fragilise trop les banques qui risquent la faillite. Il faut que le pétrole remonte, pour assurer la hausse des actions.

    8
    jeanmichelf
    Dimanche 14 Février 2016 à 21:30

    Bonjour,

    Vous dites " je me suis régalé à lire votre débat avec Eric " 

    Peut on avoir le lien de ce débat  SVP  merci d'avance

      • Dimanche 14 Février 2016 à 22:57

         les liens:

        Il y a eu deux débats

        Débat de jeudi

        Que doivent faire les banques centrales ?

        L’équation de la FED (inflation, emploi, investissement)

        débat de jeudi 

         

        Débat de vendredi et du week- end

        Y va-t-il un magot caché, non utilisé ?

        La répartition du capital et la croissance

        La croissance zéro

        débat du week end

    9
    Kahlan555
    Lundi 15 Février 2016 à 13:42

    Merci Hemvé

    Je trouve que les zones 28/30 pour le brut et 29/31 pour le Brent semblent costauds. Maintenant il faut rester au delà des 34/35 si on veut pas se revoir ces plus bas.

    Autre : aujourd'hui on est dans un cycle technologique et énergétique qui serait une super occasion pour lancer des investissements massifs. J'espère que cela se fera car seul l'investissement à mon sens peut relancer l'ensmble de la machine de façon efficiente. (Et pour la France, une revue des contraintes qui pésent sur le marché du travail. Les principes sociologiques ne sont plus atteints donc il faut revoir le fonctionnement).

    Note : y a une focntion pour désactiver la lecture en anglais car il me corrige tous les 2 mots et à la fin y a bcp du texte qui a changé ?

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    10
    Lundi 15 Février 2016 à 20:40

     Pour le brut, il faut effectivement sortir de la fourchette 25-35, pour s’extrader de cette lessiveuse. Mais le premier obstacle est une résistance à 30 qui va être solide. 

    Investir dans les nouvelles technologies avec un pétrole aussi bas, personne ne va vouloir le faire. La rentabilité n’y est pas. Déjà qu’avant c’était limite. Les opérateurs énergétiques en plus on perdu beaucoup de liquidités. Les états sont trop endettés, et Bruxelles leur interdit de le faire.

    Pour relancer l’emploi en France, la  recette est simple : appliquer les  mêmes  règles que nos voisins qui eux ont le  plein emploi. Les français sont aussi travailleurs et aussi doués. Ce n’est pas Zola en Allemagne ou en Belgique Il n’y a pas de raison d’avoir des déficits aussi importants avec tous nos voisins :  

    • Supprimer toutes les spécificités sociales françaises.

    • Appliquer strictement le même taux de charge sociale,

    •  les 2/3 des entreprises ne font pas de bénéfice, Donc elles  n’ont pas bénéficié de l’usine à gaz du CICE  de Macron.  Depuis 3 ans, elles n’ont rien touché  rien. Nada ! par contre elles paient les impôts supplémentaires décidés en 2012. Pour toucher un crédit d’impôt il faut faire du bénéfice comme son nom l’indique. Elles ne toucheront qu’au bout de 3 ans, à condition de comprendre le formulaire, totalement incompréhensible. Lisez-le et aidez nos PME à le remplir ! Le pire est que Le CICE n’a profité qu’à celles en bonne santé. Les agriculteurs n’ont évidemment rien touché. La poste  si et on lui demande de réduire ses effectifs !

    • Supprimer les nouvelles lois interdisant le temps partiel,

    • Mettre la pénibilité par fonction et non individuellement sur chaque salarié,

    • Aligner les modes de licenciement sur nos voisins (un barème préétabli en fonction de l’ancienneté et interdiction de donner un motif de licenciement ; ce qui surprend et étonne  toujours les français). Du coup il y a très peu de prud’hommes chez nos voisins. 

     

    -->     Le problème d’écriture qui veut mettre de l’anglais  est ce en tapant directement sur mon site ou sur ton ordi, avec un logiciel Word ou autre ?

    11
    Kahlan555
    Mardi 16 Février 2016 à 12:13

    Hello,

    je tape directement sur le pavé disponible en dessous des messages en cliquant répondre.

    Coup d'épée dans l'eau sur le pétrole ? Assurer de ne pas produire plus limite l'engrenage à la part de marché et certainement d'aller voir les 22£ mais ca va calmer un peu le rebond. Retest des 30 ?

    Et oui, il serait temps de faire une harmonization des taxes en Europe pour les individus et les sociétés ...

      • Mardi 16 Février 2016 à 12:30

        Moi cela ne me le fait pas . Ton ordi parle français ou anglais ? Est ce que cela le fait chez Early bird ? On a le même provider ekablog. Bon je vais quand même aller voir sur mon site le problème des langues . Ce soir seulement  je suis assez occupé aujourd'hui.

        pour le pétrole ils tirent trop court . stabilisation de la production à janvier 2016 , Donc stabilisation du surplus , si la conso monte doucement. Les stocks continueront d'augmenter!

    12
    Sylvain 24
    Mardi 16 Février 2016 à 23:10

     Le sujet du débat qui s’est auto improvisé, le week-end dernier  (lien sur le débat ) est  effectivement très  intéressant même si le déroulement  a été un peu chaotique. Il mérite une synthèse. Voilà ce que j’ai compris, crayon à la main.   

    1/ Les 1% les plus riches sont-ils responsables du manque d’investissements et d’emplois ? 

    Pour Éric, ils possèdent 99% du patrimoine, et ne l’investissent pas

    Pour Hemve, les 1% les plus riches sont la fraction la plus dynamique ; ils ne possèdent seulement que 5 à 10% des richesses. La moitié de la population qui possède, la moitié du patrimoine ne veut pas prendre de risque avec son épargne.  

    2/ la productivité  

    Pour Éric, la productivité est responsable de la suppression des emplois. 

    Pour Hemve, elle profite aux entreprises  leaders qui embauchent ; les autres disparaissent, mais trouvent de nouveaux métiers (c’est un schumpétérien). Le succès va au succès

     

    3/ La terre  un espace fini ?  

    Pour Éric, il faut bloquer les inégalités  y compris de manière autoritaire, pour diminuer la croissance des pays riches afin de  stabiliser la croissance mondiale. 

    Pour Hemve, il faut sortir de l’obscurité  le tiers de l’humanité qui n’a ni toit, ni eau potable, en augmentant la croissance mondiale, Si les jeunes  n’ont pas d’avenir, ce sera la guerre (terrorisme, harcèlement).  

    Conclusion : faut-il réduire la croissance et comment ? 

    2 visions très différentes du futur suivant leurs sensibilités d’universitaire ou d’entrepreneur :  

    Pour Éric,  stabiliser la croissance,  Réduire les  inégalités pour permettre aux pauvres de croitre, mais il faut amputer  les riches, qui n’investissent pas. 

     Hemve : l’essence même de la croissance est inégalitaire. Elle est indispensable pour  financer le développement du quart monde. Indigné par « l’égoïsme incroyable à refuser le développement d’un tiers de l’’humanité au même niveau que nous ». Actuellement on subit au lieu d’anticiper. 

    Commentaire personnel :  

    On reste sur notre faim avec plus de questions  à la fin du débat, que de réponses. 

    Quelles sont les limites de notre Terre  à la croissance ?  (Avec une croissance zéro, la question a-t-elle encore un sens ?)

    Comment rendre efficace l’investissement ? Laisser l’argent  à ceux qui réussissent le mieux (c’est la raison de leur richesse)   ou le redistribuer à tous, donc aux  moins entreprenants. L’Etat est- il un investisseur plus avisé ? 

    Vaut- il mieux un régime autoritaire qui ferme les frontières, pour imposer sa régulation ou un  régime libéral qui  mise sur la  propre régulation de la Terre ?

    La révolte des jeunes sans avenir, n’attendra pas dix ans. Le premier scénario trop long à mettre en œuvre, entrainera rapidement une révolte. Le second permettrait de l’éviter, en repoussant les décisions sur le climat à plus tard.  Les deux solutions sont des paris différents dans le temps, mais les deux sonnent la fin de notre insouciance : un avenir gris. C’est bien la nature de la crise actuelle.

    Merci aux débatteurs

      • Ericc
        Lundi 22 Février 2016 à 12:26

        Sylvain:

        Pour le 1), je me suis trompé dans les chiffres: 1% de la population détient 50% (et non 99%) des richesses. (ce qui n'enlève rien à mon analyse).

        Pour le 2) NON, la productivité n'est pas responsable du chômage. La productivité permet de générer plus de richesse en moins de temps (jour/homme). Donc dans un climat de plein emploi (ou nous manquons "d'homme") la productivité permet de faire plus et donc d'avoir de la croissance. Dans un climat de chômage, cela accroit le chômage. logique. Mais ça n'en n'est nullement la cause.

        Mais pour moi, le vrai responsable du chômage est l'immobilisation des richesses (non investissement) ou leur circulation en circuit court dans l'unique but d'accroitre la productivité (optimisation du travail) et non de l'investissement dans de la production et/ou recherche (création de travail).

        Pour le 3) Je ne milite pour rien du tout. je dis juste: 1) la Terre est un espace fini avec des ressources limitées (hors solaire par exemple). 2) Le système financier draine l'argent vers les 1% les plus riches. 3) Ils n'investissent pas et leur richesses s'accroissent plus vite que les richesses mondiale proportionnellement. Si on ne change rien, la moitié de la population aura faim et 49% travaillera pour les 1% restant.

        Je pense donc que la seule solution est de forcer l'investissement ou la consommation de ces 1% des plus riches. Et d'empêcher que se reforme de telles richesses concentrées s'ils ne s'engagent pas à les réinvestir ou à les consommer.

        Pour la conclusion: Je ne veux pas réduire la croissance!!!! Je dis juste 1) qu'a plus ou moins long terme, il faudra s'habituer à une croissance faible, voir 0. et 2) Pour remettre le monde au travail et donc retrouver de la croissance! il est nécessaire de faire circuler les montagnes de liquidité dans des circuits "long" en investissant dans la production et la recherche.

        Et accessoirement mettre en place une taxe mondiale sur l'immobilisation des richesses ou utilisation en circuit court ce qui s'apparente à de la spéculation et/ou saignée du monde (les armes étant remplacée par un bazouka de liquidité. ex: j'ai 1 milliard, je rachète une entreprise, la saigne et me barre avec 1,1 Milliard: j'ai rien produit, je tue un vecteur de production, je tue du travail et je me barre avec 100Millions sans avoir rien apporté au monde. mes richesses s'accroissent de 10% dans un monde ou la moyenne est bien plus basse... la fin de ça, c'est le chaos et je ne le souhaite pas).

    13
    Ericc
    Lundi 22 Février 2016 à 17:19

    Petit ajout pour Sylvain:

    "Pour Hemve, les 1% les plus riches sont la fraction la plus dynamique ; ils ne possèdent seulement que 5 à 10% des richesses."

    Sur ce point chacun peut connaitre les faits, les chiffres. Après il y a effectivement 2 écoles: ceux qui pensent qu'un emprunteur de 1M avec 0 de fond propres à 0. et les autres qui considèrent qu'il a 1M.

    "(...) ne veut pas prendre de risque avec son épargne.  "

    100% d'accord

     

     

    "Pour Hemve, la productivité profite aux entreprises  leaders qui embauchent ; les autres disparaissent, mais trouvent de nouveaux métiers (c’est un schumpétérien). Le succès va au succès"

    Je suis d'accord et même j'encourage cela! Et je considère le livre "atlas shrugged" de Ayn Rand comme rempli d'évidences, de bon sens et de capitalisme "sain". Encore une fois, mon ennemi n'est pas le riche, c'est le riche qui ne consomme pas ou ne réinvesti pas dans la production de biens (et pas de service ou de richesses spéculative ou usurière).

    "Pour Hemve, il faut sortir de l’obscurité  le tiers de l’humanité qui n’a ni toit, ni eau potable, en augmentant la croissance mondiale, Si les jeunes  n’ont pas d’avenir, ce sera la guerre (terrorisme, harcèlement). "

    100% d'accord. Je n'ai jamais défendu l'idée de devoir maintenir cette population dans son état. Au contraire, il y a la un potentiel de croissance énorme. Et pour moi, les ultras riches devraient y investir en masse. Mais placer l'argent dans des edge found est aujourd'hui plus rentable car on ne taxe pas cette "saignée". Donc on investira jamais en Afrique tant qu'on ne taxera pas ces masses d'argent pour rendre (l'investissement productif + risque inhérent) plus profitable que la somme (spéculation+taxes) ou (épargne+taxe)

    Aujourd'hui (spéculation+taxes) ou (épargne+taxe) >>>>>> (l'investissement productif + risque inhérent). car taxes = 0 grâce aux paradis fiscaux (m'enfin même sans, ça reste profitable).

     

    "Hemve : l’essence même de la croissance est inégalitaire. Elle est indispensable pour  financer le développement du quart monde. Indigné par « l’égoïsme incroyable à refuser le développement d’un tiers de l’’humanité au même niveau que nous ». Actuellement on subit au lieu d’anticiper."

    Que celui qui bosse touche plus que celui qui ne bosse pas me parait être une inégalité juste. Mais que l'argent génère de l'argent non pas par risque (investissement productif/recherche) mais par effet de masse (achat/vente par optimisation, fusion/acquisition, démantèlement, etc) est une inégalité injuste et mortelle pour le monde. Et oui, les 1% sont égoïstes et même stupide car ils scient la branche sur laquelle ils sont assis et ceux qui ont les moyens de les arrêter (les états) ne le font pas (fin des paradis fiscaux, fin des grosses coupures de liquide, harmonisation de fiscalité mondiale, etc).

    14
    sylvain 24
    Lundi 22 Février 2016 à 21:01

     

     

     

    Eric ,Je ne veux pas me substituer à Hemve, parti à 15 000 km, d’après son dernier bulletin. Mais comme lui, je ne vois pas bien qui sont les mauvaises volontés qui refusent d’investir.  Avec des taux nuls et des rendements faibles , celui qui n’investit pas, voit son patrimoine fondre très rapidement. Même les retraités Bill Gates et Warren Buffet ont mis leurs avoirs dans des fondations qui aident l’Afrique...

     

    Accuser les  « Hedge funds » serait méconnaitre leur fonctionnement. Ce sont des fonds à effet de levier. Par principe ils font appel à l’emprunt et sont donc très peu liquides. Ils sont investis aux trois quarts soit en Chine, soit au Delaware dans le S&P500. Quant au trading haute fréquence, c’est un jeu à somme nulle entre les participants.

     

    Les paradis fiscaux sont de l’histoire ancienne depuis le début de l’année. L’échange automatique d’information fiscale entre états, à partir du 1 janvier 2016,  met fin aux avantages fiscaux procurés. Tout le monde paie ses impôts en fonction de son lieu de résidence.

     

    Par contre,  ce sont les dettes qui croissent plus vite que la richesse mondiale. Le montant des emprunts dépasse maintenant les actifs dans les banques, dans les entreprises et chez les particuliers, et chez les états. Pas étonnant que les marchés hésitent : ils prennent peur. Les investisseurs ne sont plus solvables   

     

     

     

    15
    Ericc
    Lundi 22 Février 2016 à 23:40

    Ce que je veux dire, c'est qu'il y a un vrai problème avec l'investissement et le retour sur ce même investissement. Construire des routes, des ponts, des écoles, des hôpitaux, tout ça n'est pas très rentable. Mais tout ça doit être fait pour soutenir la croissance.

    Or que fait un riche aujourd'hui: il investit dans une entreprise cotée en bourse et regarde quoi? si l'entreprise contribue à faire tourner le monde? non, il regarde les dividendes promis et la perspective de croissance du cours de son action.

    Or pour verser de gros dividendes et pour faire monter son cours, une entreprise ne va pas faire du productif laborieux, elle va optimiser ses processus (pression sur les salariés), chercher de la croissance externe (fusion, acquisition), vendre des actifs (cession), etc, bref l'entreprise ne cherche plus a créer de la richesse à long terme mais à dégager le plus de bénéfice à court terme.

    Ca ne fait que conduire le reste des richesses vers les mêmes sans en produire d'autres.

    Bien sur ce que je dis est caricatural, c'est jamais binaire ni aussi radical, mais la tendance est la. On ne crée plus de richesse par production de bien, on cherche à prendre la richesse de l'autre ou a faire les fond de tiroir chez soi (optimisation).

    Un exemple tout simple: facebook n'a rien créer comme richesses. Je ne dit pas que l'entreprise est inutile, mais en tant que telle, elle n'a rien créer: toute ses richesses, elle les a pris a d'autres. Elle a au mieux fait du service qui met de l'huile dans les rouages d'autres qui en crée mais sinon, ce n'est que du service et du loisir.

    Comme un cinéma: c'est bien un cinéma, mais ça ne crée aucune richesses. Les richesses sont les biens un minimum durable. et on crée de moins en moins de biens durables. Par contre les biens jetables et les services ça, à la pelle. mais ca, ca ne fait que contribuer au drainage des richesses vers les plus riches.

    16
    sylvain 24
    Mardi 23 Février 2016 à 08:03

     

    Zola, et la lutte des classes, c’était il y a deux siècles ! Le Monde a un peu évolué depuis. Il y a des millions d’entrepreneurs qui mettent leurs propres sous, au détriment du bien-être de leurs familles, en l’immobilisant  dans leur entreprise, et en payant leurs salariés même s’ils n’ont pas de commandes.
    Que l’investissement chute partout dans le Monde depuis fin 2014, c’est indiscutable. La cause n’en n’est pas les plus riches, mais les banques centrales. En annulant les taux d’intérêt, elles refusent de reconnaitre qu’il y a un risque pris à investir. L’entrepreneur n’est jamais sûr que le nouveau produit va plaire, et qu’il rentrera dans ses fonds. Donc les banques privées ne prêtent plus, et préfèrent faire de la fusion acquisition sur des entités qu’elles ont étudié, plutôt que sur de nouveaux produits au succès commercial incertain. Elles ne peuvent plus se rémunérer sur la prise de risque,  se refinançant à taux zéro. C’est aussi simple.

     

    Mieux vaut pas se tromper dans le diagnostic de la crise naissante, si l’on veut en sortir. Donc que les banques centrales remontent les  taux, et l’économie repartira. Les taux zéro resteront une erreur historique.

     

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