• Le CAC vu de Nouillorque du 10 janvier

    Le CAC vu de Nouillorque du 10 janvier

    Au sommaire :

    • La croissance mondiale ralentit, le pétrole décroche, les taux chutent, entrainant les actions,
    • La spirale déflationniste s’accélère,
    • Trous d’air sur les actions,
    • Forte volatilité, avec le pétrole et avant la BCE

     

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  • Commentaires

    1
    Samedi 10 Janvier 2015 à 12:39

    yep et merci.pour le gaz de schiste les banques régionales risque de faire faillite?.on t'elle une assurance ou une couverture et sa peut il obligé la fed a intervenir et faire un QE?.est  se que sa peut déclenché une crise comme celle de 2008?.

    2
    Samedi 10 Janvier 2015 à 13:40

     Les banques régionales US ont titrisé les prêts aux compagnies de forage. Donc le risque se répartit sur l’ensemble du système bancaire. Il n’y a pas de couverture autre que la répartition du risque dans l’ensemble du système bancaire qui se trouve fragilisé (et baisse de manière notable  en bourse). Une couverture ne change rien, il faut que quelqu’un la paye. 

     Si faillite il y a, il faudra passer les pertes. Mais les compagnies ont un prix de revient (hors frais d’extraction) assez bas . Elles peuvent tenir le coup, et demander un étalement des frais d’investissement. Toute la question est la stabilisation du prix au-dessus de 40 $ ou en dessous. Si on devait passer durablement sous les 40 $, sous le prix d’extraction hors frais de prospection, la chute serait violente. 

    Réponse fin janvier sur le plancher des prix , et au premier trimestre sur le « durablement » .Trop tôt pour dire l’ampleur de la crise éventuelle. 

    3
    Goodoff
    Samedi 10 Janvier 2015 à 13:53

     Pourquoi a-t ‘on une telle volatilité ?  Je ne comprends pas ce qui explique la hausse de 3% de jeudi 

    4
    Samedi 10 Janvier 2015 à 14:47

     

    Le nombre de shorts sur les actifs US est incroyablement élevé. Je voulais donner le chiffre que j’avais noté sur un bout de papier, mais que j’ai égaré. Le chiffre est nettement au-dessus de ceux de 2008. À chaque fois que le pétrole se stabilise comme mercredi, les shorts  vendent massivement leurs positions. D’où la hausse.
    C’est très difficile de jouer les rebonds. Il faut avoir une stratégie sur le sens des marchés, et s’y tenir, profiter des variations pour se repositionner. On n’est plus très loin de la ligne de résistance pour le pétrole. La volatilité va encore augmenter, avec le débouclage des positions shorts. Elle va aussi se répercuter sur les taux et les actions. Il faudra du temps pour revenir au calme , après une telle chute ( 3 à 4 semaines) .

     

     

     

    5
    Phoebe 75
    Dimanche 11 Janvier 2015 à 21:19

     Après avoir assisté à la déstabilisation de la finance mondiale, avec les subprimes, ne va-t-on pas subir la  déstabilisation des marchés pétroliers, et les pays producteurs, Moyen Orient en tête ? Que les US veuillent leur  indépendance énergétique est louable, couper accessoirement  les financements  de la Russie et des pays islamiques  affaiblit certes ces pays, mais créée aussi une situation explosive.  On risque d’assister à des soubresauts violents, dans ces pays. Mais ce coup-ci, les US, indépendants énergétiquement  n’interviendront pas, ils  nous laisseront en première ligne pour endiguer la violence et les effets secondaires, et pour nous procurer notre indispensable pétrole. Voilà ce que va produire notre absence totale de stratégie  énergétique à long terme  et de vision politique sur le Moyen orient. Il est urgent de prendre notre destin en main, par des actions concrètes  

    6
    Dimanche 11 Janvier 2015 à 22:13

    l indépendance énergétique des usa n est elle pas pour effet d envahir l iran si le dossier nucléaire n abouti pas.

    7
    manu
    Lundi 12 Janvier 2015 à 12:17

    La seule solution c'est que la BCE reprenne la dette grecque détenue par les pays de la zone € à sa charge avec un moratoire pipeau. Vu que les états détenteurs de cette dette sont les principaux pays européens de la zone €, aucun ne s'y opposera, à commencer par l'Allemagne. dans ce cas de figure on n'émet pas de monnaie mais cela est presque identique puisque l'on supprime des garanties qui étaient presque certaines d'être activées.


    En contrepartie, la BCE devra demander à la Grèce de sortir de la zone € puisqu'il apparaît depuis plus d'1 décénie que le coût horaire du travail en grèce est trop élevé, notamment en raison d'une productivité trop faible, et q'une quantité d'heures travaillées égelement trop faible. Et que restant dans la zone €, il n'y a aucune chance pour que la balance des paiements grecque ne devienne excédentaire, permettant de rembourser ses dettes.


    L'Italie et d'autres pays du sud demanderont ensuite les mêmes faveurs. C'est là qu'on atteindra le point dur. 

    8
    Lundi 12 Janvier 2015 à 14:01

     Oui, c’est à peu près le scénario qui va arriver : sortie de l’Euro, et annulation de la dette. Pas besoin de faire acheter la dette par la BCE elle est déjà au FESF. On remplacera « prêt » par « perte ». Mais il faudra recapitaliser le FESF, et la France va devoir sortir 50 Mds. Ce serait pareil si c’était la BCE, il faudrait recapitaliser la BCE. Arrive un moment où il faut que quelqu’un paye les pertes. La question est qui ? La réponse est  les contribuables de la zone euro, ceux qui ont  prêté et se sont  substitué aux banques. Ce sera autant de consommation en moins dans la zone euro. 

    Une remarque sur l’économie grecque. Le déficit commercial est très faible 1,4 Mds  (à comparer à 40 Mds pour la France, 6 fois plus peuplé) la balance des paiements  est équilibrée ! Le problème c’est le déficit public 12% du PIB, et surtout l’énorme secteur public 59% du PIB, qu’on n’est pas arrivé à réduire. Euro ou pas euro, pas d’autre solution que de virer un fonctionnaire sur quatre.

    En attendant les capitaux sortent massivement . Et  on s'achemine vers un contrôle. Pas sûr que la situation puisse attendre la formation du nouveau gouvernement. 

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    9
    manu
    Lundi 12 Janvier 2015 à 15:29

    MV,


    cela c'est la balance commerciale; pour arriver à la balance des paiements il faut encore en rajouter une couche. Avec, comme tu l'écris, un secteur public qui pèse 59% du PIB, donc un secteur marchand qui pèse 41% du PIB, la production marchande grecque est bien faible, quant à la production marchande exportable elle doit être encore plus faible. Je n'arrive même pas à trouver de l'Ouzo en supermarché et l'huile d'olive vient d'Espagne et d'Italie. Et en face de cela, il faut importer le pétrole, les voitures, qu'ils ne produisent pas sur place,...


    Quant au déficit public de 12% du PIB, c'est évidemment consécutif aux 59% de dépenses publiques / PIB et probablement à l'incapacité de l'état grecque de lever l'impôt. Les déficits jumeaux, comme en France et aux USA.


    Qui paye les pertes : en fait tout le monde et personne car les pertes ont été financées par de la création monnétaire. Il y a bien un bénéficiaire : c'est la Grèce qui a rasé gratis pendant 15 ans. Les pertes sont beaucoup plus diffuses et les perdants ne le savent pas; c'est pour cela que la création monnétaire a tant de succès : des gagnants bien identifiés (qui savent renvoyer l'ascenseur), pas de perdants connus; c'est le jackpot dont rêvent tous les politiques qui ont, eux, à gérer le contraire : des perdants bien identifiés et pas de gagnants connus.


    En principe, cette création monnétaire devrait revenir sous forme d'inflation mais pas l'inflation calculée par l'INSEE (car l'offre est  facilement extensible), l'inflation sur les actifs solides qui peuvent être davantage achetés que par ceux qui bénéficient directement ou indirectement des QE, c'est à dire les banques et les agents économiques privés bien installés dans une profession rémunératrice. Au final, ceux qui ont du fric en ont plus et ceux qui n'en ont pas en ont moins car ils ne pourront jamais se permettre d'acheter les actifs solides dont les prix ont flambé; il leur faudra louer toute leur vie et ne rien léguer à leur desecendence, à supposer qu'ils n'aient pas à faire l'aumone à leur descendence pour leur financer leur dépendance (5àme age).


    Sans vouloir faire d'économie de comptoir, la 1ère conséquence de la création monnétaire, c'est l'accroissement des inégalités de revenus et la conservation des rentes acquises. Le gouvernement actuel devrait donc luttre contre.


    Dernier point : est-ce qu'on ne peut pas recapitaliser la BCE avec une partie d'un QE de la même BCE ? C'est bien possible avec les banques commerciales d'emettre un prêt envers de gentils débiteurs qui recapitalisent ensuite la banque...

    10
    Mardi 13 Janvier 2015 à 10:44

     Je maintiens que la Grèce exporte autant qu’elle importe,  contrairement à nous. 

    On n’est pas dans un jeu de Monopoly.  

    Il y a des vrais gagnants et des vrais perdants. Les gagnants ce sont les jeunes grecs que je rencontrais dans les années 2000 qui menaient grande vie avec 1500 € par mois, sans travailler, financés à crédit par Papandréou. Les perdants ce sont les investissements français comme la desserte de Roissy ou le TGV Poitiers Limoges. On a préféré reporter ces investissements, en annulant les prêts aux grecs des banques françaises (Crédit Agricole…) et en prêtant de nouveau 50 Mds à fond perdu aux grecs, pour que les grecs ne  paient pas  aujourd’hui les excès d’hier (salaires augmentés de 100% )  . Donc accessoirement créer de la déflation et du chômage chez nous. (Il n’y a pas eu de création monétaire pour aider la Grèce, mais transfert de capital français, vers la Grèce). 

    Quant à la banque centrale qui créerait sa propre monnaie à partir de rien, l’euro deviendrait alors une monnaie dont personne ne voudrait, comme le Reichsmark en 1924. Effectivement ce sont les riches qui en profiteraient et créerait d’immenses fortunes, comme Krupp, Porsche, Boss…Aujourd’hui ce sont ceux qui ont des actifs qui  profitent des QE. On n’aurait pas ce phénomène, si les états équilibraient leurs comptes publics. La cause est due aux déficits publics, et on ne peut y lutter qu’en équilibrant d’abord les comptes publics. 

    En annonçant un futur QE européen, on fait baisser l’euro. Les riches placent aux US, les gens modestes paieront leurs tablettes, voitures .plus chers. L’OAT a gagné 22% depuis un  an . Le S&P   30 % de plus que le CAC !! Mais je ne vois pas qui va prêter à l’etat français à 0,7% sur 10 ans. Ou alors on anticipe une déflation violente. La création monétaire doit être garantie par une création équivalente de richesse, qui la rembourse. On en est très loin.  On est plutôt dans la fuite en avant, type schéma de Ponzi .Pour l’instant cela dure. Pour combien de temps ?    

    11
    manu
    Mercredi 14 Janvier 2015 à 11:00

    OK pour l'excédent de la balance des paiements grecques sur Q3-2014 mais dans ce cas la France est également excédentaire (+1,9 Mds €). Je ne sais pas s'il faut attribuer ces excédents au pétrole, au $US ou encore à autre chose.


    Je suis bien d'accord qu'il n'y a pas eu de création monnétaire pour aider la Grèce mais il va y en avoir pour faire face à son défaut car les preteur ne voudront pas assumer la perte. On est bien d'accord que le gagnant ça a été la Grèce (à présent l'argent est dépensé sans investissements massifs engendrant des avantages économiques futurs) et les perdants ce sont l'ensemble des européens, avec certains plus que d'autres. Lorsque les preteurs récupéreront leurs fonds via création monnétaire et se retrouveront dans la position initiale et ils ne les utiliseront toujours pas pour constuire le tronçon TGV Paris-Limoges.


    L'€ n'est pas dans la position du RM de 1923 ni dans celle de l'assignat en 1797; il est plutôt dans une position voisine de celle du $US et je n'ai pas vu le $US dévaluer contre les autres monnaies depuis 2008 alors que la taille du bilan de la Fed a été démultipliée, au  contraire. Du reste le bilan de la BCE a beaucoup moins augmenté. Tant que la monnaie faisant l'objet de la création monnétaire est une monnaie largement acceptée dans les échanges internationnaux, ce risque de se Reichmarkiser est très minime.


    Ce qui fera se déprécier l'€ ce n'est pas l'augmentation du bilan de la BCE c'est la sortie de l'€ des pays du nord qui ne voudront plus payer pour les pays du sud. D'ailleurs, la création monnétaire pour rembourser les créanciers de la Grèce restera bien plus faible que la création monnétaire servant à financer les déficits publics des pays du sud de l'Europe années après année. Et ce n'est pas fini, du moins en France, car je sens que le gouvernement entend justifier le renouvellement de nos déficits publics à des niveaux très élevés par les mesures de sécurité intérieures et extérieures.

    12
    Mercredi 14 Janvier 2015 à 15:39

    avec un gap a 112 sur le dollars /yen sa ferai un cac a combien?

    13
    Mercredi 14 Janvier 2015 à 16:50

     Si le dollar yen chute brutalement de 116,6 à 112, en temps normal, le S&P 500 se replierait de 120 pts et le CAC de 300 pts. Mais en ce moment le CAC est peu corrélé au dollar/ yen et aux taux et beaucoup plus au pétrole.  

    Tout est dans l’atterrissage du prix du pétrole, et des matières premières.  

    14
    Jeudi 15 Janvier 2015 à 09:16

     Manu, C’est étonnant cette fascination pour la création monétaire. Les QE désynchronisés sont responsables des  maux actuels, et les aggravent. On est en train de détruire le système bancaire. Les prêts n’ont plus aucun rapport avec la création de richesse, et surtout avec le risque y afférant. Les QE mutualisent la dette au niveau de la zone euro et appauvrissent toute la zone  monétaire. 

    Les quatre QE US ont apporté une dévaluation du $, par rapport à l’euro et au  yen. (Aujourd’hui c’est le yen qui chute fortement à hauteur de  son QE, de 30% depuis avril 2013 et l’euro avec l’anticipation d’un QE de 12% depuis 6 mois) Il suffit de regarder les courbes, publiées ici chaque semaine.  Le QE US a entrainé aussi une forte hausse de matières premières agricoles et du pétrole en 2010, créant des révoltes dans certains pays émergents (Egypte, Tunisie..). Ce sont les ménages modestes qui en ont payé le cout sur les produits alimentaires. Il n’y a pas que les actions qui ont monté de manière excessive. Baisse de la monnaie = hausse des matières premières. Puis la hausse entraine la hausse. La chute des matières premières aujourd’hui montre qu’elles avaient atteint des prix excessifs, sans relation avec l’économie.  Les QE japonais et le futur QE de la ZE entrainent la hausse récente  du $ = baisse des matières premières. Puis la baisse entraine la baisse.   

    Bien sûr que l’euro est encore une monnaie largement acceptée, car tous les pays de la zone euro (sauf la France)  ont une balance commerciale excédentaire. Et on est pour l’instant très loin des excès du Reichsmark. L’Allemagne y veille. Pas question de financer les excès publics par la monnaie. On va voir jeudi 22 janvier ce que décide la BCE. Probable que chaque état devra se porter garant de l’achat de ses propres dettes. Ce qui interdira de fait l’achat des dettes grecques et italiennes, par l’euro. (voir le cac du 19 décembre  page 2)

    15
    manu
    Jeudi 15 Janvier 2015 à 17:16

    MV,


    je vois plus la création monnétaire comme une facilité que comme une fascination. En ce qui me concerne, elle ne me fascine pas du tout et je pense qu'elle devrait être limité au % de croissance de la richesse avec possibilité de souplesse dans l'hypothèse d'une crise ponctuelle puis retour au standard.


    Les QE ont servi principalement les banques et les états, accessoirement les acteurs économiques qui étaient déjà bien portant. La liquidité n'a globalement pas atteint la sphère réelle et son impact sur les prix, y compris des matières premières, a, à mon avis, été nul.


    On a cru ou on a voulu croire que les QE pourraient atteindre la sphère réelle occidentale mais cette dernière était déjà gavée d'endettement et ne pouvait logiquement plus rien absorber.


    Alors, certains acteurs du financement économique courrent les entreprises pour placer des prêts issus des QE (ou LTRO) et rencontrent soit des entreprises bien portantes qui n'ont pas besoin de liquidité additionnelle soit rencontrent des entreprises qui en ont besoin pour survivre avec une probabilité de remboursement faible donc un coût du risque élevé donc pas de prêt.


    L'endettement massif a apporté de la croissance anticipée, il ne faut pas s'attendre à ce que le désendettement n'apporte pas la récession,


    Les QE d'aujourd'hui et de demain ne servent plus qu'à alimenter les acteurs économiques malades pour retarder les réformes et dans certains cas la mort. 


    Ils servent aussi à l'occident à continuer d'acheter avec leurs monnaies fortes - dans le sens ou elles sont communément acceptées - des produits aux pays émergeants lesquels continuent de produire plus qu'ils ne consomment pour que l'occident puisse consommer plus qu'il ne produit - avec quelques exceptions.


    Tant que le $US et l'€ seront acceptés partout pourquoi travailler durement quand il suffit de faire tourner la planche à billet ? Le plus grans risque des US et de l'UE c'est de voir surgir d'autres monnaies qui leur feront concurrence et qui voudront à leur tour emettre massivement. Quand tout le monde disposera de la même arme cette dernière deviendra complètement inefficace et ceux qui n'auront plus la force de la monnaie - ni celle de l'armement - devront se remettre au travail.

    16
    Jeudi 15 Janvier 2015 à 22:05

     

    La Suisse en arrêtant d’acheter des quantités phénoménales d’euro pour empêcher sa monnaie de monter donne une brillante illustration des désordres créés par le QE de la BCE (dévaluation, perte de confiance…). La cotation du franc suisse a été suspendue par le Forex. Il n’y avait plus de FCH liquide sur le marché, face aux euros offerts. Si le QE ne créée pas une dévaluation ça y ressemble fortement. Aujourd’hui le dollar a pris 1,5%, le FCH gagne 15%. Le CAC prend 2,3% .Les bénéfices faits à l’étranger en $ donneront plus d’euros. Les importations couteront plus chers, diminuant d’autant le pouvoir d’achat des consommateurs. Depuis le 1er janvier, l’Eurodol a perdu 4%. Les détenteurs d’actifs en profitent. l’économie réelle va s’enfoncer un peu plus.

     

    17
    Jeudi 15 Janvier 2015 à 22:46

    et plongera nos société dans le nationalisme.le nationalisme c est la guerre.

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