• Le CAC vu de Nouillorque du 20 février

    Le CAC vu de Nouillorque du 20 février

    Au sommaire: 

    • La FED tétanisée par la hausse du $ et par le QE de la BCE,
    • L’irrésistible ascension du CAC provoquée par le QE,
    • Cap vers les 5000 en crabe,
    • Une consolidation serait la bienvenue, mais peu probable.

     

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  • Commentaires

    1
    Sylvain 24
    Samedi 21 Février 2015 à 12:04

     Comment Tsipras va-t-il  expliquer à ses électeurs que finalement il a obtenu un prêt, aux conditions de la Troïka, renommée « les institutions » ; et qu’il ne peut pas engager son programme électoral, côté dépenses, ni revenir sur l’austérité ?

    2
    Samedi 21 Février 2015 à 16:07

     Varoufakis doit lui aussi obtenir l’accord de son parlement. Ce n’est pas gagné ! Je n’ai pas encore vu le contenu du texte discuté vendredi, sur aucun site. En particulier le niveau de déficit autorisé. 

    On ne connait pas non plus la liste des mesures, que vont transmettre lundi les grecs. Schäuble est capable de reémettre un « Nein » retentissant. Connaissant les grecs, pour avoir travaillé là –bas, on n’a pas fini avec le feuilleton. Les cris de victoire de nos politiques sur une solution pérenne, même de 4 mois, me semblent  très prématurés.  

    3
    Phoebe 75
    Samedi 21 Février 2015 à 20:37

     

    Dans les réunions internationales, « Grece » se retrouve à coté de « Germany » .Il doit y avoir une sacrée ambiance entre Schauble et Varoufakis. La photo de cette semaine est assez démonstrative .

    4
    Goodoff
    Dimanche 22 Février 2015 à 18:15

     

    Impressionnant la hausse potentielle du CAC, 20% par an !. Ne répond-elle pas à l’objectif de la BCE de faire migrer les investissements de la dette, vers des investissements plus risqués ?

    5
    Manu
    Lundi 23 Février 2015 à 19:56

    S'agissant des retraitées agirc il serait plus juste de réduire les retraites tout de suite. Ceux qui génèrent le déficit sont ceux qui sont actuellement à la retraite; il n'y a pas de raison qu'ils ne participent pas également à l'effort. Si l'on reporte l'âge de la retraite ou si l'on augmente les cotisations salariales on ne touchera que les futurs entrants, qui seront à nouveau mis à contribution quand ils prendront leur retraite, s'ils arrivent à la prendre.

    6
    Lundi 23 Février 2015 à 22:18

     Il y a une forte inégalité entre générations, parce qu’on ne peut pas faire un ajustement brutal entre des promesses non tenables et la réalité des cotisations, suite à un aveuglement général. C’est donc le grignotage de 1,5% par an  pendant 30 ans. 

    Les retraités participent à l’effort  tous les ans, par la non-compensation de l’inflation. Agirc a perdu 10% comparé aux retraites d’Etat ou de la sécu depuis 2000.
    Réduire brutalement le montant de retraites prévues serait une autre histoire : la perte de confiance définitive par les cotisants dans le système. Personne n’a osé le faire. Le remède serait pire que le mal. Les cotisants qui le peuvent (expatriés…et plus de 15% des cotisants.) préféraient alors capitaliser et se retirer brutalement d’un système par distribution non fiable ; le système serait encore plus en faillite. Pas facile d’établir la confiance sur 42 ans. 
     

    Un système par capitalisation serait- il plus juste ?  Non, les actifs décideraient par d’autres mécanismes de moduler l’argent donné aux retraités (distribution des dividendes diminuée…).Contrairement aux apparences les actifs ont plus de pouvoir que les retraités, dans le rapport de force.

    7
    Manu
    Jeudi 26 Février 2015 à 13:11

    Je ne sais pas si les actifs ont plus de pouvoir mais je suis sur que leur ratio de cotisations sur pensions sera très inférieur à celui des retraites actuels. N'oublions pas que tout ce que l'on fait subir aux retraites actuels, les retraites de demain, aujourd'hui actifs, le subiront à leur tour tandis que l'inverse n'est pas vrai : les cotisations et les trimestres supplémentaires des actifs actuels ne sont pas subis par les retraites actuels.

    On sait très bien que sur les 3 paramètres qui permettent d'équilibrer les comptes, à savoir taux de cotisation, âge de départ à la retraite et niveau des pensions ce sont les 2 derniers qui sont essentiels. Le 2ème parce que l'on servira des retraites plus faibles (grâce aux abattements quand on n'atteint pas le nombre de trimestre requis - cela vaut notamment pour le régime général) mais surtout moins longtemps et le 3ème parce que l'on réduit la charge des pensions sur les retraites actuels et futurs.

    8
    Pit
    Jeudi 26 Février 2015 à 15:27
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    En France la réforme des retraites aurait du démarrer il y a plus de 30 ans, la base de la pyramide des âges se resserre depuis 1973, il y a quarante ans. Le déficit du régime est prévisible à 30 ou 40 ans.


    Une solution aurait été de garder le système par répartition tout en constituant progressivement une « capitalisation par répartition », une sorte de fond de pension. Pour ce faire il aurait fallu trouver une solution pour que l’état ne puisse être tenté de puiser dans de telles réserves et pour que la gestion de ces réserves respecte des règles prudentielles élémentaires et ne soient pas gérées par des incompétents (l’état). Cela aurait permis à la France d’avoir des fonds de pension importants susceptible de détenir entre autre des parts majoritaires dans des entreprises françaises. Effectuée à temps cette réforme aurait été plus indolore, la modulation des variables cotisation/âge de départ/ montants des retraites étant étalée sur plus de 40 ans et aurait évité d’avoir recours à l’emprunt.


    Mais tout cela n’est que conjectures, car en France il y a une certaine incapacité à se projeter à long terme et à effectuer les réformes de fond nécessaires à temps.


    Le rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR) de 2010 dans sa version « pessimiste » (C) avait simulé un déficit (tous régimes confondus) de -48,8 milliards en 2020, -79,9 en 2030, -103 en 2040 et -114,4 en 2050. Ce qui générait une dette additionnelle de 386 milliards de 2011 à 2020, de 1045 Md de 2011 à 2030, de 1971 Md de 2011 à 2040 etc…donc un doublement de la dette publique seulement pour les retraites en l’espace de 30 ans …Avec des hypothèses « pessimistes » pour le moins optimistes et fantaisistes : 7% de chômage, croissance à 2% par exemple !!!


    Le rapport de 2012 est peu plus « optimiste», il simule dans sa version la plus « pessimiste » (C’) un déficit annuel de -21,9 milliard en 2020, -47,7 en 2030, -69 en 2040, -83,5 en 2050 …jusqu’à -99,5 en 2060 (et sans les produits & charges financières). Mais toujours avec une hypothèse de chômage à 7% …


    Ces rapports n’intègrent pas les données réelles actuelles, le chômage, le manque de croissance, la dette … sans parler du risque de krach obligataire. A un certain stade il ne sera probablement plus possible d’emprunter ou alors à un coût prohibitif, et donc tout simplement de payer.


    Les réformettes actuelles ne sont que « cosmétiques » et à court terme. Il ne va probablement rien se passer d’ici 2 ans. Plus les réformes tarderont plus il faudra emprunter et moins ceux qui partirons en retraite à un horizon de 10 à 20 ans ne pourrons espérer avoir une retraite décente.


    Au jugé, si le système survit, je dirais que maximum 40 % des montants des pensions versées aux retraités actuels seront versées d’ici 25 ans. Que ce soit par l’allongement de la durée de la retraite ou la réduction des pensions.


    Au final ce sont les générations les plus touchée par le chômage qui auront cotisé pour rien et verront le montant de leurs retraites diminuer le plus fortement, si le système n’implose pas avant. Et je ne vois pas quel pouvoir on les actifs sur les retraités sur cet état de fait, il n’existe pas de liberté pour s’assurer dans un autre système. Certain comparent le système des retraites français à une chaîne de Ponzi.

    9
    Jeudi 26 Février 2015 à 16:55

     @Manu, Alors on fait quoi ? On annonce que toutes les retraites sont diminuées de 10% ? Retraites des fonctionnaires incluses ?  Ça tombe bien : Juppé est prêt à rempiler. Il va pouvoir mettre la réduction des retraites à son programme, se  préparer à 3 mois très durs de grève, « droit dans ses bottes », pour ensuite abandonner toute velléité de réforme. 

    @Pit, Oui c’est bien une chaine de Ponzi. Promesses de retraite  faites aux français 8 000 Mds € (la somme des feuilles des « droits » que l’on reçoit tous les ans) ; fonds structurel des retraites créé par Jospin il y a 15 ans : 20 Mds. Autres provisions pour retraite : zéro. Quel pouvoir ont les actifs ? Ils diront, un jour,  qu’il n’est pas question de payer les 8 000 Mds € promis, et qu’ils n’ont pas l’argent (c’est eux qui paient). Fin de la chaine de Ponzi. Comme toute chaine de Ponzi on connait le mode de fin, mais pas la date.  

    Comment on en sort ?  Comme la Russie en 1998, une hyper inflation à 9 chiffres. Les promesses de pension ne valent plus rien. Les retraités font gardien de musée pour survivre. C’est ce que l’Allemagne ne veut pas,  Elle sera amenée à sortir de l’euro, si on ne veut pas équilibrer nos comptes. 

    10
    Manu
    Vendredi 27 Février 2015 à 20:00

    MV, 

    je n'ai pas la prétention de résoudre en 10 lignes et sans rémunération un problème que des centaines de politiciens et administrateurs bien payés ont laisser dormir pendant 40 ans.

    la seule vraie piste c'est la réduction des pensions et pas simplement l'absence de réévaluation car avec moins de 1% d'inflation, on n'y arrivera pas. A minima c'est 3% par an. Évidemment personne ne voudra le faire tant qu'on ne sera pas dans la situation de la Grèce. Donc on ne réévaluera pas ou alors on mettra un peu plus de csg pour ne pas dire officiellement qu'on baisse les retraites et l'on réaffectera à ladite csg  trou des retraites. L'autre solution que j'ai déjà évoqué c'est l'augmentation du nombre de trimestres à valider et le report du départ d'âge à la retraite pour diminuer de facto la pension de de tous les retraites qui n'auront pas atteint l'un ou l'autre des 2 seuils. A nouveau c'est un moyen de réduire les retraites sans le dire.

    En attendant il reste quelques années de réserve alors on va d'abord les épuiser puis on refilera la patate chaude aux politiques suivants.

    On vient juste d'apprendre que notre gouvernement avait obtenir un report de Bruxelles sur le problème du déficit. Affaire classée jusqu'en 2017. C'est comme cela qu'on traite les problèmes dans notre pays.

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