J'avoue, j'ai été assez impressionné de tes analyses sur le cac et l'eurodol :)
Bien content d'avoir trouvé ton site par le biais de ce fameux nemo nescio qui avait quand meme mentionné ton site il y a 3 ou 4 semaines je ne sais plus exactement.

Bonjour......je découvre ton site et franchement.....je mets 1 like

Peux tu me donner ta définition du "plafond de verre des taux".....et la courbe MM est sur 50 jours  ? Merci bien.

Je partage ton pessimisme sur le default et son no pricing.....

John nouveau lecteur

 

merci hemve

 Tout le monde a en tête le scénario chypriote. Mais tous les grecs savent que la garantie sur les dépôts à hauteur de 100 000 € est une utopie. Elle est donnée par l’état grec et non pas l’UE. L’état n’est  plus solvable. D’où le Bank run. La BCE fait sembler d’augmenter les liquidités, mais pas à  la hauteur des retraits en cours. Le nœud coulant se resserre. Absence de  liquidités, défiance vis-à-vis des banques, retrait massifs. La crise s’autoalimente.   

Le Foreign office britannique envisage toutes les mesures pour les touristes se rendant en Grèce : du blocage des banques, à l’ensemble des moyens de paiement y compris la fermeture des aéroports. Les mesures sont préparées et prêtes à sortir lundi au cas où. Osborne déclare que les touristes britanniques doivent se préparer au pire. 

Les grecs ont voulu la démagogie. Ils ont le résultat  

 La question n’est plus le sommet de lundi à Bruxelles, nième sommet sans strictement aucun intérêt. 

La vraie question est : quand  et comment Tsipras ou son successeur remettront au travail 2 millions de grecs ? Il n’y a aujourd’hui que 3 millions qui travaillent pour nourrir 11 millions d’habitants. Les 7,5 qui ne travaillent pas, regardent les albanais ramasser les olives. Pourtant la Grèce a beaucoup d’atouts pour attirer les touristes et les retraités. Le Portugal et le  Maroc sont arrivés à en attirer un nombre considérable, et créer ainsi des emplois.  Las Vegas avec beaucoup moins d’atouts a transformé le sable en or. 

Ce n’est pas en empruntant 7 milliards de plus que la situation évoluera. 

Les grecs ne travaillent pas en proportion de ce qu'ils consomment depuis bien longtemps. Et ce n'est même pas conjoncturel (en raison d'une monnaie devenue trop forte par exemple), c'est devenu structurel. Demandez à quelqu'un qui sort du marché de l'emploi pendant 10 ans de retrouver du travail, même en réduisant ces prétentions salariales, et vous constaterez qu'il a peu de chance d'en retrouver.

On me dira que les français et les américains répondent aux même critères mais dans le cas des français, Pôle emploi continue de verser des droits et la France s'entend bien avec le patron (pour combien de temps ?) et dans le cas des américains, ils sont actionnaires de pôle emploi. Mais les grecs n'ont pas cette chance puisqu'ils ont décidé de ne même plus pointer ni de se rendre aux entretiens.

Les grecs se sont tellement habitués à vivre aux crochets des autres, (principalement les européens s'agissant du capital, les immigrés s'agissant du travail), qu'une sortie de l'€ et une dévaluation corrélative n'y changeront rien.

Leur dernière cartouche c'est le chantage en relation avec leur position géopolitique. Ils vont chercher à monnayer leur pouvoir de nuisance.

Mon pronostic c'est que l'Europe - menée par les pays du nord - va les lacher pour bien montrer aux autres pays désireux de suivre la même trajectoire qu'elle mène au cimetière. Bien sur, on n'est pas à l'abri que Tsipras accepte sur le papier ce qu'il ne fera jamais dans la pratique pour gagner quelques mois.

Ce week-end il va faire très chaud au parlement Grecque.
Déjà une mesure rejetée (pour 800 millions d'€uro)
Pas vraiment gagné d'avance l'approbation et vote "positif" prévu ce lundi.

Youpi un accord est trouvé si les députés grecque sont d'accord pour les "petites" reformes demandées en échange.

Sans lien :
Mes pensées vont au chef d'entreprise décapité dans l'Isère.