• Le CAC vu de Nouillorque du 21 septembre

    Au sommaire: 

    • La chute du pétrole démontre la perte de foi dans le QE
    • La querelle entre Chine et Japon pèse sur les marchés
    • « QE infinity » oblige les acteurs financiers à se repositionner
    • On se dirige doucement vers une forte consolidation

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  • Commentaires

    1
    Goodoff
    Samedi 22 Septembre 2012 à 11:58

    Alors, ça va baisser ou ça va pas baisser ?

    2
    hemve31 Profil de hemve31
    Samedi 22 Septembre 2012 à 14:53

    Les bonnes nouvelles ne font plus monter les cours. Les trois grandes banques centrales ont annoncé qu’elles vont augmenter leur bilan de 50%, en inondant les marchés de milliards de liquidités. Et les marchés ne montent même plus à ces trois annonces. Donc à la première mauvaise nouvelle, ça va descendre rapide.

    3
    Gatopardo Profil de Gatopardo
    Dimanche 23 Septembre 2012 à 19:52

    Parfois je me dis que la création de monnaie dans la crise actuel n'est pas si mal que ça. Cela devrait conduire à l'inflation sur les actives existants, car il y a plus d'argent mais il n'y a pas plus d'actives (pas de croissance). En fait, la première QE a conduit à l'inflation sur le prix des actions et le prix de certaines matières primaires, mais l'inflation générale n'a pas augmentée grand chose (j'imagine donc que le cout des services et de la main d'oeuvre n'ont pas beaucoup montés non plus).

    S'il y a de l'inflation, ça peut bénéficier directement à ceux qui ont de dettes, car ses dettes semblent moindres, mais cela à condition que ses revenus augmentent, ce qui n'est pas si évident.

    L'inflation est mauvaise pour les créditeurs des dettes, car l'argent qui leur est remboursé est dévalué (j'imagine que c'est la vraie raison principale pour laquelle les allemands, premiers créditeurs d'Europe, n'aiment pas la création de monnaie). L'inflation est aussi mauvaise pour ceux qui épargnent, car son argent est dévalué avec le temps.

    Donc, la création de monnaie va inciter encore à s'endetter à ceux qui trouvent un avantage quelconque à le faire, comme par exemple les politiciens qui sont dans le pouvoir.

    Pour l'instant, l'inflation n'a pas pointée trop, heureusement, car le jour qu'elle le fera, les créditeurs ne voudront plus de la création de monnaie. J'espère que si l'inflation arrive, ce sera parce que la consommation a redémarrée et la conjoncture s'est améliorée. Par contre si ce jour là la machine économique ne s'est toujours pas relancée et si les états n'ont pas encore réduit, voir éliminé, son déficit, la situation peut devenir explosive, car les taux d'intérêt augmenteront. On est dans un système dont la stabilité n'est pas assurée.

    4
    hemve31 Profil de hemve31
    Dimanche 23 Septembre 2012 à 22:06

    La création monétaire permet de gagner du temps. Certes on évite provisoirement la faillite de certaines banques et de certains états mais sans résoudre en rien le fond. On maintient les dettes à leur niveau nominal, au dessus du prix des actifs qu’elles ont financé !  Les gouvernements n’ont pas profité du temps donné par les banques centrales. C’est le plus inquiétant. La Grèce depuis 3 ans n’a pas commencé la première privatisation. l’Espagne n’a pas réduit la valeur de son immobilier dans ses comptes bancaires.. Les US n’ont aucun accord sur la réduction des dépenses….


    La planche à billets n’a pas créé d’inflation, sauf pour les matières premières, qui ont  servi provisoirement  de valeur refuge, car l’inflation dépend de la masse monétaire mais aussi de la vitesse de circulation de la monnaie. Or la vitesse a plutôt diminuée. Nous sommes dans la trappe à liquidité. En l’absence de croissance qui donnerait de la valeur à cette masse monétaire inventée, on n’assistera impuissant à la forte dépréciation des actifs immobiliers et financiers.  


    Pour sortir de la crise, la seule solution aujourd’hui serait de se résoudre à rééchelonner les dettes sur le long terme, en effacer une partie, et réduire la consommation et les dépenses publiques au niveau de notre production, en faisant des choix politiques courageux, qui donnent la flexibilité et la priorité aux actions porteuses d’avenir.


    Nous préférons nous recroqueviller sur le passé, l’immobilisme, augmenter les impôts, baisser la consommation et amplifier la récession,  dans un scénario à la grecque ou à l’espagnole. Donc nous aurons la déflation, des faillites en série et en plus la révolte populaire.


    Réponse le 28 septembre  avec le budget 2013.

    5
    Gatopardo Profil de Gatopardo
    Dimanche 23 Septembre 2012 à 23:39

    C'est paradoxal que l'injection d'argent dan le circuit puisse finir par causer une "forte dépréciation des actifs immobiliers et financiers". En principe ça devrait causer le contraire.

    Le mécanisme par lequel agit cette "trappe à liquidité" m'échappe. S'agit-il d'une perte de confiance du consommateur qui fait qu'il se tourne vers l'épargne au lieu de consommer ?

    Si c'est ça, je trouve que ça a des limites aussi, car le consommateur dépensera, plus tôt ou plus tard, mais c'est vrai que la phase de réduction de dépenses peut être assez longue (plusieurs années). Dans cette phase il peut avoir certainement une forte crise, avec fermeture de maintes entreprises, mais une fois que les moins performantes ont fermée, les meilleurs doivent poursuivre, car ceux qui ont de l'argent finiront par le depenser et faire tourner l'économie à nouveau.

    Pour moi, le salut viendra pour la voie de la loi, la justice, l'honnêteté de ceux qui détiennent le pouvoir (voir en Espagne l'ascension de Union Progreso y Democracia http://es.wikipedia.org/wiki/Uni%C3%B3n_Progreso_y_Democracia). Ce n’est pas gagné.

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    6
    hemve31 Profil de hemve31
    Mercredi 26 Septembre 2012 à 14:39

    Les ménages et les entreprises sont  à la tête de patrimoine acquis de plus en plus par endettement. Face à un contexte économique difficile, la valeur des actifs baisse, alors que les dettes restent constantes. Le niveau des actifs sont passés en dessous du niveau des dettes, pour beaucoup. La maison « France » doit avoir en 2012 plus de dettes que d’actifs. Au lieu d’investir l’argent des retraites dans des investissements d’avenir, on a dépensé l’argent dans de dépenses courantes, la plupart du temps à l’étranger  (pays pétrolier, Qatar, Chine…). Cet argent n‘existe plus dans les caisses des pays de l’OCDE.


    La seule solution est de réduire le montant des dettes au niveau des possibilités de remboursement des payeurs. Augmenter les impôts ne fera qu’aggraver la situation, réduire encore plus la consommation, et aggraver les déficits (le multiplicateur à l’envers). Cela  augmentera encore plus l’écart entre les dettes et les actifs .Il faut faire l’inverse : baisser les impôts et définir les priorités des dépenses publiques


    L’injection de liquidités n’est qu’en emplâtre sur une jambe de bois. Ces liquidités permettent de gagner du temps et éviter les faillites, mais ne vont pas dans l’économie réelle. Les particuliers n’achètent plus .Les entreprises n’investissent plus. Les achats de voiture et de maisons s’écroulent de 30% .Les prix baissent partout. Y échappe encore les produits alimentaires. Nestlé et Pernod Ricard sont les seuls à monter en bourse !


     Il vaudrait mieux laisser les banques faire faillite et repartir sur des bases saines. Mais non on préfère renflouer Dexia, Crédit immobilier, la Grèce ,et bientôt les banques espagnoles  ….avec nos impôts…C’est autant de liquidités disponibles en moins pour nous


     

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