• Le CAC vu de Nouillorque du 23 novembre_ la déflation

    Le CAC vu de Nouillorque deu 23 novembre  

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au sommaire :

    • La Chine renonce à l’enfant unique,
    • Où va l’argent du QE ? Qui empoche les liquidités ?
    • La nationalisation des dettes a un effet déflationniste prononcé
    • Ayrault ouvre des « cahiers de doléance », fiscale, comme en 1789, et provoque une récession pour 2014, avec l’incertitude fiscale qu’il génère et son inadaptation à la mondialisation
    • Toujours, le tango au sommet pour les marchés

      Télécharger « le cac vu de Newyork 47.pdf »


    Tags Tags : , , , , , ,
  • Commentaires

    1
    bourik
    Samedi 23 Novembre 2013 à 10:01

    merci pour cette analyse.

    Si vous avez le temps je serais curieux de connaitre votre avis sur le revenu de base (http://www.youtube.com/watch?v=-cwdVDcm-Z0)

    Il pourrait etre mise en place en suisse lors d'un referendum d'initative populaire : http://revenudebase.info/2013/10/04/initiative-federale-suisse-succes/

    Et il y a aussi une petition lancé en Union europééene pour que ce projet soit examiné par la commission européenne.

    https://ec.europa.eu/citizens-initiative/REQ-ECI-2012-000028/public/index.do

    Pensez vous que cela peut etre une alternative a notre systeme?

    bon WE

     

    2
    Samedi 23 Novembre 2013 à 14:32

    je me disais justement de l'annonce des 50 A380 commandés par Emirates (compagnie que j'adore personnellement pour son service à bord), sans compter ceux déjà livrés, si on considére que ça vole presque tous les jours (et probablement 2 vols par jour) à environ 600 pax par appareil.... ça nous fait 600X50X2X320 jours = 19,2 M de pax annuel pour cette seule gamme et cette seule compagnie.... mazette..... y'a pas interet à ce que le brut devienne trop cher..... à parier sans fin sur l'accroissement on finirait par exagérer un peu ? même si l'A380 est économique (moins de 4l au kilométre par passager j'ai cru lire)... quand il ne vole pas complet, le calcul doit vite déraper.

    3
    Samedi 23 Novembre 2013 à 18:59

    Bourik, Le premier film est trop long, je n’ai pas été  jusqu’ à la fin. Je n’ai pas vu les autres. C’est vraiment des problèmes de riches. Peut-on vivre sans travailler, en étant payé par la collectivité ? La Suisse peut se permettre des excès. Pour l’Europe c’est fini. Le revenu de base proposé ressemble beaucoup à notre RSA. La vision du film est très malthusienne, angélique et nombriliste.  Découpler travail et rémunération existe déjà aujourd’hui. 57 % de la valeur créée en France n’est pas versée dans les rémunérations nettes. La question est plutôt l’utilisation efficace de ces 57%, et le cout excessif de certaines dépenses publiques  inadaptées, qui supprime d’autres emplois privés, les rendant non  vendables avec de telles charges. (L’exemple d’actualité des camionneurs de Mory, face à la concurrence slovaque) ou qui  se fait au détriment des pays en développement.


    Cela évite de se poser des questions plus graves, qu’il va falloir pourtant aussi rapidement résoudre : Pourquoi n’aide t’on pas l’Afrique à se développer ? Comment aide t’on  les  40 millions de maliens, bientôt adultes, qui parlent impeccablement français, et n’ont strictement rien sur place ? Ni électricité, ni eau, ni emploi. Et il y a au moins dix états en Afrique de l’est,  représentant plus de 600 millions d’habitants, où c’est pire. Arrêtons de dire qu’il n’y a pas de travail ou que la terre nourrit tout le monde. Réveillez vous. Notre intérêt bien compris serait d’aider ces pays à se développer. Ils ne vont pas rester les bras ballants nous regarder consommer, sans travailler et piller leurs ressources naturelles.. Manifestement je n’ai pas été dans les mêmes pays que l’auteur du film.

    4
    Lundi 25 Novembre 2013 à 00:17

     

    Merci Hemvé,

    Finalement, l'évolution n'est pas si mauvaise. Cela semble donner raison à ceux qui ont mis en place la QE et les LTRO.

    Mais cela n'empêche pas que le système semble corrompu (ou presque) de base, car ce serait le pouvoir financier qui mettrait en place le pouvoir politique, afin que celui-ci demande les prêts dont les intérêts viendraient enrichir, doucement mais surement, le pouvoir financier.

    Je pense que les individus sont soumis à un cycle vital qui explique le besoin d'endettement pour acheter ou bâtir sa maison, ses terres et ses investissements, qui leur donneront après les revenus nécessaires pour rembourser les dettes et léguer quelque chose à ses enfants.

    Les Etats, par contre, ne sont pas soumis au même cycle vital que les individus. Les Etats ne devraient donc pas s'endetter, sauf en cas de guerre ou de reconstruction après une grande catastrophe.

    Néanmoins les Etats (pas tous, mais une bonne partie) se sont endettés de façon continuée pendant des décennies, sans se soucier de ceux qui devront rembourser après.

    Vous imaginez-vous, en tant qu'individus, à rembourser les dettes de vos parents, au lieu de recevoir un joli petit héritage ? Pourquoi donc l'accepter de la part de l'Etat ? La réponse est simple: parce que ce ne sont pas les mêmes ceux qui remboursent et ce qui bénéficie des intérêts.

    En fait, les politiques dites "sociales" qui se mettent en place grâce à l'endettement ont un seul grand bénéficiaire à terme: le pouvoir financier.

     

    5
    Lundi 25 Novembre 2013 à 11:23

    Gatopardo, Ah là, là tu abordes les problèmes difficiles. Le pouvoir financier peut mettre en place un pouvoir politique (Monti). Mais les démocraties peuvent s’y opposer, comme en Italie. Monti chassé, les prêteurs étrangers se retirent. Les contribuables doivent de se débrouiller seuls avec plus d’impôts, et moins de retraites .


    Le cycle vital est bien vu. Les états ne voient que le court terme et leur réélection. Après c’est le déluge. Un des grands bénéficiaires est certes le pouvoir financier (prêt à 4%, inflation 1%, qui couvre le risque pris de non remboursement), mais aussi le pouvoir politique, et sa réélection ; Le grand perdant est le chômage suite à des investissements non productifs qui gaspillent le capital et nos soustraient à la compétition mondiale, avec l’absence d’investissement industriel , et la pénurie de logements dans les métropoles. L’ensemble du monde occidental a vécu à crédit, sur un train de vie supérieur à sa production. Contrairement à une idée trop répandue, ce ne sont pas nos enfants qui paieront les dettes. Cela n’est jamais arrivé dans l’Histoire. Là on y est. Une paupérisation générale que l’on paie immédiatement et non par les générations futures.. Les financiers étrangers se cassent d’Europe et laissent nos politiques avec leurs problèmes de chômage, de pénurie de logements, et de retraites non provisionnées. La conséquence de dettes publiques excessives dans le passé est aujourd’hui un chômage excessif. On n’a pas créé de richesses pour rembourser les intérêts. Mais il faut quand même rembourser aujourd’hui ces intérêts. On le fait par du chômage, faute de pouvoir baisser les salaires de tous. 


     Ça c’est le point de vue des économistes. Maintenant vu par la morale, qui a commis une erreur ? Les financiers étrangers ou nous ? Les étrangers n’ont-ils pas la juste rémunération de la prise de risque, au prix fixé lors du prêt, accepté par nous ? Par contre, ce sont les mêmes qui remboursent et qui ont mal utilisé les prêts, par  le gaspillage public.dont ils ont profité en avance de phase  Qu’ils s’en prennent à eux-mêmes. C’est donc juste.  Reste à l’expliquer à nos concitoyens que les financiers étrangers ne veulent plus payer et qu’il faut se débrouiller seuls : pas d’investissement productif, pas d’emplois .Et qu’il faut payer l’addition aujourd’hui. Souhaitons que nos enfants décident des politiques moins imbéciles et ne financent  par l’emprunt que des dépenses productives. 

    6
    Lundi 30 Décembre 2013 à 21:21

    Quand le pouvoir politique n'emprunte pas le pas du pouvoir financier, ça finish mal pour l'un ou pour l'autre, habituellement pour le premier: cas de Lincoln ou de Kenedy.

    7
    Lundi 30 Décembre 2013 à 22:01

    Les financiers ont  aussi parfois payé de leur vie le non remboursemnt des dettes , comme les Templiers...

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :