• Quand négatif devient positif

    Quand negatif devient positif 

    Au sommaire : 

    • Les marchés perplexes :
    • Les  pétroliers engagent des conversations pour réduire la production,
    • L’économie mondiale s’enfonce,
    • Le Japon passe aux taux négatifs. Quand négatif devient positif.

      

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  • Commentaires

    1
    Goodoff
    Samedi 30 Janvier 2016 à 09:41

     

    Bravo pour les deux derniers numéros. On  a été suffisamment avertis à l'avance   que les bourses carburent au dollar yen. Belle démonstration hier.

     

    2
    Alain082
    Samedi 30 Janvier 2016 à 11:27
    Bonjour,

    Avez-vous un avis sur le plongeon de Vallourec d'hier?

    Toujours pas d'info de la direction

    AK, OPA hostile, une idée ?

    Merci,

    Alain
      • Samedi 30 Janvier 2016 à 11:44

         Bloomberg parle d’une augmentation de capital de 450 M€. La capitalisation aujourd’hui est de 540 M€. Ce qui fait une sacrée dilution. L’action a chuté de 14%, avant suspension vendredi . Ce qui est sûr c’est qu’ils ne doivent pas vendre beaucoup de tubes aux pétroliers en ce moment.

    3
    Phoebe 75
    Samedi 30 Janvier 2016 à 11:36

    Jusqu' où peut descendre le yen ? Etait ce un coup hier , puis terminé ?ou bien la baisse va t 'elle continuer?

      • Samedi 30 Janvier 2016 à 12:02

         

        Le yen  a encore 1,5% de marge de baisse. Après on arrive sur une forte résistance du dollar yen à 123; ce qui donne quand même un hausse possible supplémentaire du S&P 500 de 4,5%, à prix du pétrole inchangé.

        Je ne crois pas à un accord sur le pétrole entre producteurs. Les deux mouvements  (yen et pétrole ) vont se contrebalancer.

        Forte volatilité à prévoir la semaine prochaine, avec en plus les PMI lundi matin ( Chine, Japon, France US..) à chaque fois avant l’ouverture de la bourse locale. Ce qui est nouveau . Ils ne devraient pas être bons.

        Donc grande prudence

    4
    Sylvain 24
    Samedi 30 Janvier 2016 à 18:15

     

    Non seulement les salariés ne sont pas augmentés en France, Mais leur rémunérations baissent en janvier 2016 de  0,5%. Une nouvelle augmentation de l’assurance vieillesse, après celles de 2014 et 2015. Aucun gouvernement n’a réduit autant les salaires en France, sur plusieurs années.

    5
    tellib
    Samedi 30 Janvier 2016 à 19:15

    le 15 janvier vous nous annonciez :

    " Le jour où les marchés chuteront violemment, les banques seront incapables de payer les options
    et les puts. La crise sera plus violente que 2008, les endettements sont 30% plus élevés. Il faut
    donc sortir du marché progressivement…
    Ce qui m’amènera à arrêter ces bulletins, dès que je serais complètement sorti, pour ne pas avoir
    la tentation d’y remettre les doigts..."

    aujourd'hui 30 janvier vous prévoyez un cac à prés de 4600 en fin de semaine...

    est-ce le moment de sortir du marché complètement alors ?

     

      • Samedi 30 Janvier 2016 à 22:16

          Les banques centrales et les états  ont  clairement mis en place un schéma de Ponzi. Comment rembourse-t-on cet énorme paquet de dettes, sans inflation, et sans croissance ? Les dettes ont des montants fixes ; les actifs perdent de la valeur tous les jours.  Les salaires diminuent, les épargnants sont ponctionnés avec des taux négatifs, les investisseurs tirent le profit maximum, sans se préoccuper des rendements des années ultérieurs (pétroliers).Les caisses de retraite néerlandaises annoncent qu’elles diminueront les retraites l’an prochain. Le risque de faillite grossit tous les jours. Les dettes ne seront jamais payés .et donc les créanciers (caisse de retraite, assurance vie,, épargnants. Non plus) 

         L’histoire nous a montré comment cela se termine. Personne ne connait la date exacte. Dans un mois ? Dans deux ans ? Cela se déclenchera sur un événement mineur, comme toujours. Les banques centrales font preuve d’inventivité pour retarder les échéances. Mais la chute sera plus violente. On commence à entendre des craquements partout (banques italiennes, rapatriement des capitaux chez les pays pétroliers et chez les créanciers chine, japon..). Le fonds third avenue ( 6 Mds d’actifs ) est incapable de rembourser ses clients, qui ont déjà perdu 20%.  

        Pour les gens raisonnables, il faut sortir progressivement.  Pour les joueurs, il faut diminuer progressivement  les mises et prendre ses bénéfices. Personnellement j’ai réduit la voilure des 2/3. Mon conseil est de sortir sur les hausses, (et il y en aura encore) sans paniquer, sans se couper le bras.  

        J’hésite entre deux scénarios pour la fin de semaine : haussier avec le yen, baissier avec le pétrole. On pourrait faire les deux scénarios, en cinq jours, avec une volatilité croissante. Les marchés sont devenus un casino. Lundi les PMI pourraient chahuter les marchés. 

        Je ne vois rien, mais vraiment rien qui pourrait justifier une hausse durable en 2016. 

        Parfois j’hésite entre deux scénarios. D’où le point d’interrogation. La prévision  pour la semaine suivante (courbe bleue) est calculée par l’ordi, en fonction de la force ou de la baisse des jours précédents et de l’historique à 20 j et à 50 j. Je n’interviens pas dans le dessin, calculé uniquement à partir des bourses précédentes. Par contre quand j’ajoute une flèche  descendante bleue, c’est que je pense que les causes de la hausse récente (rebond du pétrole)  n’existeront plus la semaine prochaine .

    6
    Phoebe 75
    Mardi 2 Février 2016 à 10:04

     

    Il y a trois cents ans en 1715, Law avait fait imprimer du papier monnaie remboursable en or …ce qui s’est terminé par la faillite du système, lorsque les gens ont demandé le remboursement de leur papier. Est- on dans la même situation ? Qu’est ce qui joue le rôle de l’or aujourd’hui ?

      • Mardi 2 Février 2016 à 23:13

         

        Le parallèle est pertinent : en 1716 la monnaie papier de Law était adossée sur les futures richesses coloniales de la compagnie des Indes, qui n’arrivèrent  jamais ; les promesses « du  papier » ne purent être honorées. Draghi incite les banques à ouvrir des lignes de crédit. L’or est remplacé par les comptes créditeurs du système SEPA. Les allemands vendent leurs voitures à crédit aux français, italiens espagnols… Aujourd’hui le montant du solde créditeur de l’Allemagne dépasse 1 000 Mds €. Arrivera un jour (quand ?)  où les allemands demanderont à être payé « cash ».  Comme à l’époque de Law, les débiteurs n’auront aucun bien à offrir pour rembourser les crédits. Le système SEPA des virements européens et nationaux s’arrêtera net.  Comme si les allemands avaient fait un grand feu  avec leurs 1 000 Mds €, une somme  que leurs retraités et leurs investissements n’auront donc pas.

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    7
    Pierre 56
    Mardi 2 Février 2016 à 21:29

    Bonjour,

    ma question est plus générale que le fil, mais je ne sais pas comment vous l'adresser différemment.

    Dans vos analyses très pertinentes qui font appel à l'analyse fondamentale, il y a souvent une valeur du CAC40 qui revient, et que vous appelez le plafond des taux. Si ce n'est pas indiscret, comment la calculez-vous exactement ? Il s'agit d'un ratio dividendes CAC40/( taux LT + prime risque) ?

    Je suppose que cette borne haute correspond à une prime de risque relativement importante par rapport à un placement LT "sans risque", type OAT 10 ans. Est-ce que vous avez déjà regardé une valeur moyenne correspondant à la prime de risque historique des actions françaises sur les obligations ?

    Bien Cordialement,

    Pierre

    8
    Mercredi 3 Février 2016 à 01:03

     Les taux anormalement bas des emprunts d’état ont induit  des valeurs obligataires très chères, trop chères. Les rachats de la FED et de la BCE font monter les prix obligataires, cette hausse se transmettait aux  actions tant que ces dernières offraient des rendements plus élevés que les obligations, mais il y a une limite à cette hausse.   

     J’avais observé au premier semestre 2015 que si l’indice  S&P 500 atteignait 85% du cout d’une obligation à 10 ans, il consolidait immédiatement. (Le cout est le rapport valeur / bénéfice ou « Per »). Impossible de franchir ce seuil. Une sorte de plafond de verre infranchissable, sur lequel les actions viennent se cogner. Pour le CAC le plafond était 67% du cout de l’OAT à 10 ans (L’OAT est à un prix encore plus exorbitant dû aux achats  excessifs de la BCE ). Le plafond de verre était autour de 5000 pour le CAC. 

    Les obligations offrent une rémunération « plus sûre », tant que les investisseurs ont confiance dans la signature des Etats. Ou pour le dire autrement, les investisseurs attendent des entreprises une rémunération plus élevée que celle des obligations pour couvrir le risque de l’entreprise (prime de risque de 15% à WS)... Depuis août, on est revenu à des valeurs actions très en dessous du plafond de verre. La question ne se pose plus. On est sorti de ce « marché des taux » pour entrer dans un « marché pétrole ». J’expliquerais samedi pourquoi la baisse du pétrole fait chuter l’économie mondiale, et donc les actions. 

     Pour faire les calculs, il faut simplement avoir l’habitude de calculer le prix d’une obligation à 10 ans, au jour le jour, en fonction des fluctuations de taux. La prime de risque varie en fonction des années, mais reste relativement stable au cours d’une année. En 2016, elle est devenue beaucoup plus élevée. Total distribue  un dividende de 2,4 € pour une action à 38 €, soit 6 % de rendement. C’est autre chose que le rendement du livret A . Mais il y a un risque. Je ne fais pas fait le calcul exact, mais on doit être à une prime de risque autour de 50%.  Total publiera son  bénéfice 2015 dans quelques jours.

    9
    Pierre 56
    Mercredi 3 Février 2016 à 19:02

    Merci pour cette réponse sur le plafond de verre des taux.

    Effectivement, nous sommes sortis du "marché des taux" pour entrer dans un "marché pétrole", en tous les cas le marché action réagit fortement aux variations du pétrole. Il me semble pourtant que les niveaux actuels du pétrole (autour de 35$) ne sont pas catastrophiques, et qu'on serait plutôt revenu dans un canal normalisé (cf par exemple : http://www.macrotrends.net/1369/crude-oil-price-history-chart).

    Par ailleurs, les entreprises US sont encore gagnantes avec le pétrole de schiste, à ce prix de 35$.

     

    10
    Kahlan555
    Jeudi 4 Février 2016 à 11:09

    Salut à vous,

    pour mémoire : que ça fait plaisir de voir des échanges normaux et constructifs. Que ça soit ici ou chez l'oiseau du matin.

    Ch'tite question à Hemvé : je me demande si il n'y a pas eu d'interventions depuis mardi de diiférentes banques centrales pour soutenir le pétrole et/ ou ne pas laisser trop monter le Yen. Qu'en penses-tu ?

    11
    Jeudi 4 Février 2016 à 12:23

     Sur le pétrole, ce sont des rumeurs sur la reprise des négociations entre producteurs, qui sont à l’origine du rachat des shorts. Il faut dire qu’ils avaient chargé la barque. D’où le 8% de hausse mercredi, et la stagnation jeudi. 

    Pour le $, la chute de mercredi est violente. J’ai plus de mal à identifier l’origine d’un mouvement aussi brutal : le discours de Dundley de la FED ? Les mauvais indices ISM après les PMI ? Une chute de l’économie mondiale ? 

    La chute des prix partout dans le monde, et donc l’absence probable d’action de la FED, dans les mois prochains, expliquent le renversement sur les taux, avec un 10Y qui passe brièvement sous les 1,8%. Enfin tout cela sent de plus en plus le Krach, avec des QE de banques centrales sans aucun effet sur l’économie réelle, avec des états surendettés et fait nouveau des pays émergents qui appellent au secours, alors qu’ils faisaient il y a quelques semaines, les fins de mois des pays riches. A part les banques centrales qui rachèteraient des barils de pétrole pour injecter des liquidités, basées sur des biens tangibles. Je ne vois pas bien quelle action peut sauver l’économie.  

    Ce matin l’indice $ est sur son support. S’il le franchit on partirait très bas. S’il rebondit, rebond temporaire des actions.

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