La question que vous posez sur l’allocation des ressources est intéressante .Dans un marché mondialisé, les subventions publiques partent de plus en plus  à l’étranger .On l’a vu avec la prime pour les  petites voitures en 2008/2009 qui a financé la Slovénie et la Roumanie, et non les travailleurs français qui fabriquent les grosses cylindrées. Il devient urgent d’arrêter de faire peser les charges sociales uniquement sur le travail en France et rien sur les importations qui représentent 30% de la consommation. (TVA sociale contre réduction des charges sur l’emploi)

Les américains distribuent aux foyers modestes des bons d’alimentation et des bons d’achat, qui font travailler l’industrie locale. Ce n’est pas idiot.

Contrairement aux US et à l’Espagne, l’endettement des particuliers est plutôt faible en France .Il faudra que je publie  les chiffres. Le problème de la France est sa dette publique. On pourrait utilement mettre à contribution les « riches «  pour résoudre la crise, en privatisant, pour alléger le fardeau publique, d’autant que l’épargne privée est encore importante, plutôt que d’encourager les investissements à l’étranger,

Enfin le vrai problème de la France est de remettre au travail une partie de la population, en élargissant  la différence entre les  rémunérations des travailleurs modestes, et de ceux qui vivent de subventions publiques. La population active est de 24 millions en France, la plus faible d’Europe, contre 40 en Allemagne, Donc donné du pouvoir d’achat : Oui .Mais en priorité, à ceux qui contribuent à la croissance, indispensable pour diminuer la dette