• le CAC vu de Nouillorque du 13 juin

     

    le CAC vu de Nouillorque du 12 juin

    Au sommaire :

    • Grèce : il faut trancher le nœud gordien.
    • La fuite devant la dette de la zone € s’amplifie
    • La hausse des taux et leur volatilité se répercutent sur les actions,
    • La hausse de l’euro va se poursuivre.

     

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  • Commentaires

    1
    Samedi 13 Juin 2015 à 13:07

    la grece fera surement défaut au mois d aout.tout le monde sera parti en vacance et auront résolu le problème pour la rentree.je pense que ses la bce qui va s en occupé pour évité une contagion et sa rassurera les marchés.

    2
    Phoebe 75
    Samedi 13 Juin 2015 à 13:48

    Si le défaut a lieu en juillet . la saison touristique va être une catastrophe . impossible d'utiliser les cartes de crédit , les retraits aux DAB, ...les touristes ne vont pas venir avec des valises de billets.

    3
    Sylvain 24
    Samedi 13 Juin 2015 à 14:14

     Les Pinocchio manifestent leurs talents, dans d’autres domaines que  le « Barça »,  Jeudi,  le délégué français à l’Euro group discute d’un défaut éventuel de la Grèce, avec ses homologues ; vendredi, Vals déclare à la presse : « la France n’envisage pas le défaut de la Grèce ». Quelques minutes plus tard Sapin renchérit avec le même discours. Tous les pays se préparent-ils au défaut, sauf la France ?  

    Peut-on encore avoir confiance dans nos dirigeants ? 

    4
    berti
    Samedi 13 Juin 2015 à 17:48

    Ne nage-t-on pas dans l'hypocrisie la plus totale ? ces messieurs de la BCE et de la Commission E. en majorité des anciens de Goldman Sachs , ne savaient-ils pas de Goldman Sachs a aidé la Grèce à trafiquer ses comptes pour qu'elle entre dans l'euro ? je suis prêt à parier que oui, et maintenant ils font semblant de se facher et veulent essorer les Grecs un peu plus... Qu'on soit d'accord ou pas sur ce que demande le gouvernement Grec n'est pas pas la question, la question est est-ce qu'on vit encore en démocratie ? j'en doute, je suis même sûr que nous sommes entrer en dictature ! Quand à nos pinocchios , ou plutôt nos prestataires de services, lentement mais sûrement ils appliqueront les recommandations (les ordres) de la CE mais pas trop vite, il faut faire croire au peuple qu'il peut encore choisir :)

    5
    Samedi 13 Juin 2015 à 20:58

     Berti, Déficit démocratique c’est sûr : Un parlement européen sans pouvoir. Un exécutif européen nommé et non élu. Moscovici n’aurait jamais été élu à la Commission.
    Mais le problème principal de cette crise est que la Grèce n’aurait jamais dû entrer dans l’euro. L’Allemagne était contre en 2000. La France était pour ! Cela été une erreur, aidée par  les tricheries de Papandréou camouflées par  Goldman Sachs. La deuxième erreur a été l’absence de surveillance de l’Europe : défaillance d’Eurostat et de la Commission dès 2004 ; la troisième erreur de ne pas accepter le défaut de paiement en 2011. Si les banques se trompent dans leur investissement ; elles doivent encaisser la perte.
     

    L’acharnement thérapeutique ne sert plus à rien. La question n’est pas de pressurer plus le peuple grec, mais de revenir à une situation normale, sans assistance, telle qu’elle était, avant les facilités d’emprunt créés par l’euro, au prix de l’obligation impérative d’absence de déficit.  La Grèce  s’en sortirait mieux économiquement, en quittant l’euro, avec un système régulateur par sa propre monnaie et  par ses propres taux. En payant à leurs vrais prix  les emprunts non rentables.     

    Le problème principal de notre démocratie est la délégation de pouvoir pour 5 ans à des élus à vie. Ils ne reconnaissent jamais leurs erreurs. Juncker a été 3 fois et pendant 8 ans président de l’Eurogroup .Il ne va pas dire qu’il s’est trompé, et qu’il n’a pas fait le boulot. La refonte de notre démocratie passe par le mandat unique non renouvelable en France et en Europe. Pas de « CDD deux fois renouvelables »,    

    6
    Dimanche 14 Juin 2015 à 08:50

     Les discussions ont repris samedi, à Bruxelles  avec la Grèce .Mais sans changement d’attitude des protagonistes. La Grèce veut un hait Cut sur sa dette, ce que ne « peuvent » pas faire les gouvernements sur la dette privée arrivant à maturité en juillet et aout. La Grèce exige qu’il n’y ait aussi aucune réduction sur ses retraites, beaucoup plus généreuses que tous les systèmes des autres pays. Bref la Grèce demande à l’Europe un effort supplémentaire de 100 Mds, en n’en faisant elle-même que 3. La rupture est donc inévitable. Lundi matin les marchés vont encaisser la nouvelle.

    7
    berti
    Dimanche 14 Juin 2015 à 15:57

    Oui c'est sûr, un mandat unique serait le minimum syndical, mais bon au final, ça ne changerait pas grand chose, comme tu dis la CE est un organisme non élu (qui s'autoproclame entre eux) ainsi que la BCE et oui le parlement européen est là pour faire joli, pour parachuter des politiques qui ont ratés leur carrière et acheter leur silence à 130000 E. par an + les avantages :) d'ailleurs les européens ont compris : 50% d'abstention en France aux dernières législatives européennes.


    Je suis d'accord que l'acharnement thérapeutique ne sert à rien, c'est vrai les grecs ont une chance de sortir de cette mascarade , ils devraient la saisir mais ils ne le font pas, c'est bizarre, comme s'ils recevaient des ordres de washington par exemple ? :)


    En tout cas merci pour tes analyses pertinentes.

    8
    Pit
    Dimanche 14 Juin 2015 à 17:00

    L’Europe a bon dos. Dans le cas de la Grèce il serait intéressant de calculer depuis la fin des 80 jusqu’à aujourd’hui combien de subventions (nettes) les grecs ont reçus de l’Europe…De même qu’il serait intéressant de calculer le différentiel de coût des emprunts grecs depuis les années 2000 si ils n’avaient pas été dans l’euro, en admettant qu’ils aient pu emprunter avec la drachme… La Grèce a vécu « à crédit » et «  au crédit » de l’Europe depuis des décennies. Les grecs ont eu une opportunité de pouvoir se développer grâce à l’Europe et ils l’ont dilapidé en corruption et dépense improductives au lieu de s’en servir pour bâtir une économie productive.

    En conséquence l’Europe « n’essore » pas les grecs, ce sont les grecs qui ont tiré au maximum parti de l’Europe et qui cherchent aujourd’hui à nouveau à le refaire.


    Pourquoi voudraient t-il sortir de l’Europe (plus de subventions) et de l’Euro (plus d’emprunts ou alors à un coût prohibitif…et effondrement définitif du pays). Si ils sortent de l’euro plus d’échappatoire: il faudra faire ce qu’ils n’ont jamais fait par le passé, ne pas emprunter pour subventionner le secteur public (ils ne pourront plus), réduire toutes les dépenses (de facto avec l’effrondrement de la Drachme ils ne pourront de toute façon plus payer leurs importations, l’essence…) et réformer, mettre en place une vraie administration fiscale etc…des années voir des décennies de dur labeur avec des salaires de misère pour remonter la pente, il faudra travailler dur pour pas grand chose pendant un certain temps…Personne ne veut cet avenir en Grèce….
    Toute proportion gardée, la France joue un peu le même jeu que la Grèce. Les hommes politiques français n’arrêtent pas de faire du « Bruxelles bashing », pourquoi ? Parce que comme pour la Grèce L’euro a été une chance pour la France mais au lieu de s’en servir pour réformer, assainir, rendre l’économie plus productive, gagner parts de marchés, le hommes politiques français ont préféré emprunter (a faibles taux) pour subventionner le secteur public qui n’arrête pas de grossir…Il est plus facile de distribuer l’argent que de rationaliser et de se mettre réellement au travail. L’Europe c’est le bon bouc émissaire pour cacher la nullité de la politique française.
    Ceux qui se sont vraiment fait avoir avec l’Europe ce sont les Allemands ce sont eux qui payeront le plus cher pour la Grèce.
    En conclusion pour la Grèce comme pour la France tout a une fin, on ne vit pas à crédit éternellement. Pour la Grèce la fin est proche et pour la France…

    9
    Goodoff
    Dimanche 14 Juin 2015 à 17:58

     La Grèce à tout intérêt à refuser la dernière offre des créanciers. Elle ne  réduit pas ses déficits. Elle fait alors défaut en juillet août. Les créanciers ont peur pour la totalité de leur dette 321 Mds. Ils seront prêts à négocier après le défaut, pour récupérer une partie de leur dette (la moitié) .et ils accepteront alors ce qu’ils ne veulent pas accepter aujourd’hui, le déficit, et la non réduction des retraites.

    10
    Dimanche 14 Juin 2015 à 20:00

    après la seconde guerre mondiale il y a eu des remises de dettes voire effacement et y en a eu toujours.mais pour la grece même pas une reforme pour collecté leur impôts .y a de forte chance qui soit a la botte des usa.de toute facon le capitalisme non régulé et dans l etat actuel des choses le système est mort.800 000 milliards de dollars de produit dérivés sa représente 80 fois le pib mondiale et ils sont en plus a effet de levier.y a plus qu a attendre que sa pète mais la question est comment sa va pété car au finale c est toujours les plus pauvres qui vont morflé.je vous conseille arté se soir.

    11
    Dimanche 14 Juin 2015 à 21:30

     Dimanche soir c’est le constat d’échec une nouvelle fois Les négociateurs se sont séparés sans aucune convergence. Goodoff a raison. Depuis quatre mois ,  la Grèce a choisi le défaut de paiement et joué avec les protagonistes, pour leur faire porter la responsabilité de l'échec. .Et elle y a effectivement intérêt
    Le défaut n’est pas dans les cours des actions. Cela va donc swinguer lundi matin à l’ouverture. Dire que les marchés n’ont rien anticipé.

    Comment l'Europe a t'elle pu prêter 320 Mds , sans garantie.? A vouloir se substituer aux banquiers , nos politiques nous laissent une ardoise extrêmement lourde, que les contribuables vont devoir payer .. c'est probablement le plus fort défaut que la France ait jamais eu à payer ( 60 Mds) ; Pendant ce temps nos politiques se pavanent à Roland Garros ,24 H du Mans , sans compter le Barça, au lieu d'exiger de la Grèce une attitude responsable. 

     

     

     

    12
    manu
    Mardi 16 Juin 2015 à 08:59

     


    Bonne analyse de Pit sur le bouc emissaire. En revanche, pas sur que les allemands soient les perdants. En effet, ils ont profité des 15 dernières années avec un € globalement plus faible que ce qu'aurait été le DM pour se moderniser et pour eux le travail est fait. Pour nous et pour d'autres pays, il est devant et ce n'est notre surendettement n'est clairement pas un atout.


    On met souvent l'Allemagne comme le principal opposant à la Grèce; ce fiasant on cherche à les diaboliser parce qu'ils n'auraient aucune "compassion" envers les petits pays. Mais ce sont bien les pays baltes, la Slovaquie et quelques autres petits pays qui sont les principaux opposants à la Grèce. Les media français en parlent très peu.


    Les 320 Mds €, ils ne seront jamais remboursés. La BCE jouera le rôle du pretteur en dernier ressort et laissera l'ardoise éternellement à son actif. Comme dans toute emission monétaire, on a l'impression qu'il y a 1 gagnant et pas de perdant puisque personne ne devra rembourser la BCE. Sauf que quelques centaines de Mds € en circulation dans l'€ cela fait de l'inflation, peut être pas dirigée vers les produits de consommation courante mais au moins dirigée vers les actifs stables (immobilier, action, valeur des entreprises non côtées,...)...et toute la zone € paye cette inflation.Cette emission monétaire est tellement indolore qu'on a l'impression de pouvoir recommencer. C'est comme cela qu'on se retrouve en 1923 en Allemagne .....

    13
    berti
    Mardi 16 Juin 2015 à 12:17
    Je me demande comment on peut affirmer que les grecs ne sont pas essorer et qu'ils en ont profité quand on voit le taux de pauvreté et de chômage... Qu'une classe minoritaire corrompue en ait profiter oui mais la majorité non ! Enfin l'euro est directement responsable d'un million de chômeurs en france, lisez Jacques Sapir...
    14
    Mardi 16 Juin 2015 à 15:35

     @ manu

    Ce sont effectivement les pays moins riches que la Grèce qui s'opposent à remettre du cash.

     Draghi a été très clair lundi: la BCE ne paiera pas. Il va y avoir des perdants: les états  qui ont prêté 220 mds. Aujourd'hui comptabilisés en prêt. Apres le défaut ce sera douloureux : il va falloir comptabiliser les prêts en pertes définitives : des déficits, dettes supplémentaires ( 60 Mds, 3 pts de PIB pour la France.) qui demanderont des impôts en plus ou des dépenses en moins En plus il faudra du cash pour recapitaliser  le FMI, cash pris sur le budget public. Donc des écoles et des routes en moins. Comment a-t-on pu prêter une telle somme sans garantie ?

      

    @ berti

    Les grecs sont effectivement « essorés ». Mais à cause de l'euro qui leur permet d'emprunter a taux faible pour payer des dépenses courantes non justifiées. Ils ne perçoivent ni l'impôt, ni les cotisations retraite. Les créanciers leur demandent d'ajuster les dépenses  publiques à hauteur des recettes : aligner les retraites sur des cotisations équivalentes à 6 années de salaire comme en Allemagne et non 8

    15
    manu
    Mardi 16 Juin 2015 à 19:13

    @MV


    je pense que les prêts aux états seront converis en principe en capital au prorata des parts détenues par chaque pays dans la BCE.


    On a déconnecté la BdF du trésor en 1974.....pas grave, on reconnecte la BCE avec le trésor en 2015.

    16
    Mercredi 17 Juin 2015 à 13:48

     La banque centrale de Grèce émet ce matin mercredi un warning .Elle  va faire défaut, si l’on n’arrive pas à un accord jeudi, lors de l’Eurogroup.

    17
    Tout-Lou-Zinc
    Jeudi 18 Juin 2015 à 08:45

     

    Sous forme de provocation, je vous dirai que je suis surpris que l'on s'étonne, s'offusque du défaut de la Grèce. S’étonne-t-on du « défaut » de la Creuse en France, de celui de l’Andalousie en Espagne ou encore de celui du Dakota du Sud aux USA. Ni plus ni moins, ce défaut ne correspond qu’à une subvention d’une zone pauvre par des zones riches. Quelle zone géographique intégrée ne connait pas ce phénomène. Bien entendu cela est plus acceptable dans les exemples que je viens de citer car 1) il y a un pouvoir politique démocratiquement élu qui peut imposer cette redistribution, 2) cette redistribution n’a pas la visibilité que peut avoir celle de la Grèce aujourd’hui, 3) Il y a une identité commune, en tout cas un minimum d’histoire commune, de culture et de destin partagé entre les régions qui composent une même nation.

     Il y a et il y aura inévitablement, en Europe comme ailleurs, des zones subventionnées, de taille plus ou moins importante.

     Bien entendu, et là nous sommes d’accord, cela ne peut être accepté qu’a la seule condition 4) qu’il y ait harmonisation ou tout du moins convergence sur les règles du jeu dans les zones riches et pauvres (âge de départ à la retraite, civisme fiscal, éventuellement taux de prélèvement…).

     Quant à l’éventuelle sortie de la Grèce de l’Euro, le dilemme étant

     1)    Soit  la Grèce s’en sort et cela fait le jeu des populistes dans les autres nations qui pousseront également pour la sortie de l’Euro de leur pays et là, l’Europe explose ou se redessine autour d’un noyau réduit

     2)    Soit la Grèce ne s’en sort pas, et cela paupérise une zone de 10 millions d’habitants, voir provoque des transferts de population vers les zones plus riches et à natalité faible.

     La communication en cas de sortie de la Grèce va être de nous expliquer qu’ils sont un cas unique en Europe (compte trafiqués pour rentrer alors qu’ils n’auraient jamais dus…) ce qui d’ailleurs et peut être la réalité qu’ils sont bien un cas unique.

     A terme, je ne vois pas comment il ne pourrait y avoir convergence des règles du jeu sur toute l’Europe ou tout du moins dans un premier temps sur un cercle limité de pays comme cela est proposé d’ailleurs par plusieurs politiques.

     En attendant cela peut être des tensions très fortes entre zones riches et pauvres en Europe. Quelques années après sa création, les zones du Sud des Etats-Unis ne voulaient elles par faire sécession ? Et les raisons sont très proches de celles qui secouent l’Europe aujourd’hui, en particulier un pouvoir fédéral très faible incapable d’imposer des règles du jeux communes. L’histoire de la construction des Etats-Unis et loin d’avoir été un long fleuve tranquille, linéaire et sans retour en arrière.

     

    18
    manu
    Jeudi 18 Juin 2015 à 09:43

    Reflexion et comparatif intéressant mais encore faut-il qu'il y ait un noyau d'états puissants qui recherchent l'unification pour que cette dernière se fasse. Or l'Allemagne, les Pays-Bas et la Finlande ne souhaitent pas intégrer des pays qui selon eux ne font pas d'effort. On ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif, de surcroît quand le porteur d'eau n'aime pas les ânes.


    Dans les exemples donnés (Creuse, Andalousie, Dakota Nord), il y a unicité linguistique avec l'échelon fédéral. Dans le cas de la Grèce ce n'est pas le cas. Il y a aussi un impôt fédéral commun, ce n'est pas le cas pour la Grèce. Les différences sont tellement nombreuses et la volonté des parties de se réunir est tellement faible qu'il est illusoire de penser qu'une unification pourra se faire dans les décénies à venir, surtout quand certains états hors UE ou hors zone € ne cherchent qu'à faire exploser le système.


    Un système agrégé ne peut commencer que par un noyau dur et puissant. Viendront se rattacher à la locomotive les wagons qui le veulent et qui sont acceptés.


    Dernier point : le faillite de la Grèce et ses conséquences seront - ou devrait être - utilisés par les autres pays du sud de l'Europe pour bien montrer les conséquences d'un vote extrême et de la renonciation aux efforts.

    19
    Jeudi 18 Juin 2015 à 10:41

      Tout lou zinc, très bonne analyse. Je suis tout à fait d’accord. Une remarque : il a fallu attendre 1920 aux US, pour que le gouvernement fédéral décide d’arrêter le tourisme fiscal des entreprises et des particuliers et décide des taxes fédérales pour la maladie et les retraites. On en est loin dans la zone euro.  A commencer par la  France qui ne veut pas aligner ses retraites sur les autres pays européens. Soit la France persiste et elle sera obligée de quitter la zone euro. Soit on s’aligne. Il faudra 50 ans pour y arriver, ou une grosse crise, plus forte que la Grèce du style Espagne ou Italie.

    Quant à la Grèce cela n’attendra pas .Il y aura probablement mise en place d’un contrôle des changes le week-end prochain. Il ne peut pas y avoir monnaie commune, sans harmonisation fiscale et sociale, et sans transfert entre les régions à démographie et structure industrielle différentes. On le sait depuis le début.

    20
    berti
    Jeudi 18 Juin 2015 à 12:05

    Oui c'est sûr, comme disait De Gaulle : "on ne fait pas d’omelette avec des oeufs durs" l'europe est une utopie des américains qui ne marchera jamais (d'ailleurs ils essaient de nous faire le coup de l'europe des régions avec la promotion d'Hollande des langues des régions pour tenter à terme de supprimer l'étage de la souveraineté nationale)


    sinon vu sur le web :


    "La pression venue des rangs de Syriza est également forte: le parlement grec a entendu mercredi, en présence de M. Tsipras, les premières conclusions des experts internationaux qui ont planché depuis avril au sein de la "Commission pour la vérité sur la dette publique".


    Selon un de ses membres, la Commission estime que "la Grèce ne devrait pas payer sa dette car elle est illégale, illégitime, et odieuse", et que le pays a été victime "d’une attaque concertée" de ses créanciers uniquement destinée à faire passer la dette qui pesait sur les banques privées, notamment françaises, allemandes et grecques, vers le secteur public, et donc, les épaules des citoyens grecs."

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