• le CAC vu de Nouillorque du 21 novembre

    le CAC vu de Nouillorque du 21 novembre

    Au sommaire :

    •  L’économie mondiale recule, les marchés remontent
    • Merci à WS qui soutient la tendance,
    • L’OPEP, Jeudi 27 et le black Friday vendredi 28.
    • le skew à 138 , conso US en vue

    Télécharger « le cac vu de Newyork 47.pdf »

     


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  • Commentaires

    1
    Goodoff
    Samedi 22 Novembre 2014 à 11:35

     

    La dinde de Thanksgiving est tout à fait adaptée à la situation. Je ne sais pas si le choix de l’image est volontaire. Tout le monde raisonne en loi normale avec des évènements qui se reproduisent tous les jours de manière identique,  comme la dinde qui est nourrie à heure fixe, mais ne voit pas arriver le couteau du boucher qui met fin à sa vie. Le Skew nous annonce que le boucher est en train d’affuter ses couteaux.  C’est effectivement un des rares indicateurs qui permet « d’anticiper »  les événements qui sortent des habitudes .

    2
    Sylvain24
    Samedi 22 Novembre 2014 à 17:44

     Avec des taux espagnols à 2%, allemands  à 0,77%, et hollandais 0,9%, quelle contribution à l’économie apporterait un QE ? Mettre des taux négatifs dans toutes les banques, comme le fait l’Allemagne, pour que l’argent aille s’investir aux US ?  

    3
    Alain082
    Dimanche 23 Novembre 2014 à 15:23
    Pour le vendredi noir... la presse russe affirme que la livraison du Vladivostok se fera justement ce 28 novembre http://t.co/LUuwBybZEm (cf LesEchos)

    Plus que 5 jours pour le verdict !

    A suivre,

    Alain
    4
    Manu
    Lundi 24 Novembre 2014 à 11:43

    On n'arrête pas de parler de QE mais regardez le bilan de la BCE : cela fait 2 ans qu'il se dégonfle comme une baudruche alors que le bilan de la FED n'a cessé de croître.


    Le QE et tltro recemment annoncé c'est simplement pour permettre aux banques qui ont utilisé le ltro d'il y a 3 ans (qui arrive à échéance) de le prolonger sans le dire; car ces banques ne trouveraient certainement pas de financement dans le circuit interbancaire.

    5
    Lundi 24 Novembre 2014 à 21:40

     Manu, Les banques ont remboursé le  LTRO en grande partie depuis longtemps. Mais par contre elles  doivent trouver des capitaux pour le fonds de soutien de la zone euro aux banques ; ce qui va capter une partie de leurs fonds propres au détriment des prêts .

    6
    Mardi 25 Novembre 2014 à 08:09

    le skew à 140 , lundi soir ; ça sent la consolidation

    7
    Manu
    Mardi 25 Novembre 2014 à 10:22

    MV,


    les remboursements du LTRO à 3 ans (date d'emission le Décembre 2011) ont atteint 10 Mds € sur la 1ère quinzaine de Novembre; il reste donc des canards boiteux dans le circuit bancaire. Je supposais dans mon commentaires que ces canards boiteux vont profiter du TLTRO pour faire "rouler" leur dette 4 années supplémentaires dans la limite de 7% de leurs encours de prêts au secteur non financier.

    8
    Mercredi 26 Novembre 2014 à 10:55

     Les 10 Mds du LTRO  à échéance sont une goutte d’eau, comparée aux besoins du MES et aux besoins du fonds de résolution bancaire. Le mécanisme européen de stabilité (MES)  doit se doter de 700 Mds. C’est autant d’argent en moins pour les prêts à l’économie, argent qui est stérilisée Pour éviter l’asséchement des liquidités la BCE n’a pas d’autre solution que d’ouvrir les vannes des liquidités. Les banques vont devoir contribuer à hauteur de 55 Mds € au fonds de résolution bancaire, et remonter d’autant leurs fonds propres. En France elles vont payer des impôts sur les sommes apportées, non déductibles. Du coup elles ont claqué la porte des négociations, sur le  CICE, et vont devoir licencier.    

    Il faudra m’expliquer comment 55 Mds pourront sauver une faillite potentielle de 10 000 mds des établissements financiers. Mais c’est une autre histoire. On fait semblant de mettre en place des mécanismes de sécurité.  Espérons qu’il n’y aura pas besoin de s’en servir. Plus on rentre en déflation, plus le risque grandit .Les actifs diminuent de valeur ; les dettes restent constantes .La probabilité d’une faillite des acteurs économiques  augmente. C’est pour cela que les banques centrales ont aussi peur de la déflation.  

    A force de vouloir faire du social non financé par la production ,et de vouloir des garanties non financées , on arrive à un truc impossible .Il n’ y a pas d’autres solutions que de revenir à une distribution de revenus  en adéquation avec la production nationale (qui baisse de 4% par an ) , arrêter de distribuer ce qui n’a pas été produit , au détriment des émergents qui financent, ou de l’investissement qui s’écroule, et éviter cette fuite en avant qui ne peut que mal se terminer. La solution est politique et non financière. Ce n’est pas les politiques actuels qui vont résoudre le problème. 

    9
    Mercredi 26 Novembre 2014 à 11:01

    Donc le 4 décembre , « Draghi –Plus » ne peut qu’ ouvrir les vannes des liquidités .et notre CAC franchira des plus hauts ,avec une économie réelle qui dégringole de plus en plus. 

    Arrive le moment où Bruxelles  (Allemagne, Pays Bas, Espagne, Portugal ) va devoir dire non au « budget récidiviste  déficitaire excessif » de la France. On ne peut pas continuer indéfiniment à distribuer 4% de plus que ce que l’on produit  chaque année. On le fait depuis 6 ans, sans aucune  mesure de redressement, avec un PIB marchand qui dégringole d’autant. Cela suffit

     

     

    10
    Manu
    Mercredi 26 Novembre 2014 à 18:51

    A mon avis la déflation fait figure d'épouventail; même si on atteinganit -1% par an quelles seraient les conséquences ? A t-on vu des ménages s'arrêter, de manger, de partir en vacances, d'acheter une voiture ou de payer l'EDF parce qu'ils anticipent une baisse des prix de 0,1% par mois ? Certainement pas. D'ailleurs, à l'inverse, les ménagent se précipitent-ils pour consommer parce qu'ils anticipent 1% d'inflation annuelle ? La contrainte de la déflation est sur l'immobilier et 1% ou même plus ne remet pas en cause un achat car le gain attendu est souvent annulé par des loyers payés en plus.


    Ce qui fait peur aux gouvernants dans la déflation c'est qu'ils ne peuvent plus s'en tirer simplement en n'augmentant pas les salaires - et notamment ceux de la fonction publique. Là, il va falloir les baisser pour économiser et c'est infiniment plus compliqué. Avec 3% d'inflation et 2% d'augmentation des salaires on peut gagner 1% de productivité facilement. Avec 1% de déflation, allez expliquer qu'on va baisser les salaires de 2% !!!


    Tout a fait d'accord avec votre vision du PIB marchand qui dégringole; c'est même du PIB marchand par habitant qu'il faudrait parler car avec une augmentation de la population de 0,5% par an, un PIB stable en volume, c'est une décroissance du PIB / habitant de -0,5% par an. J'ajoute que le PIB en volume se calcule en déflatant le PIB en valeur et qu'il suffit de sous-estimer l'inflation pour sur-estimer le PIB en volume. Cela donne des PIB "plus présentables" et permet de montrer que l'on fait quelque chose. Des PIB qui ont d'ailleurs été maquillés jusqu'en 2011 par la croissance du déficit public puisque les dépenses de l'état sont comptabilisées dans le PIB. D'ou l'intérêt du PIB marchand. A propos, ce PIB tient-il compte des dépenses hospitalières et médicales ambulatoires ?


    L'UE ne fera rien d'autre que parler. La BCE financera les déficits publics directement ou via des banques commerciales complaisantes. En gros, elle fera ce qu'a fait la FED. Les zinzins non résidents se détourneront des OAT pour acquérir des valeurs solides, tel de l'immobilier et des actions. Au final, nous vendons notre patrimoine année après année pour financer l'achat de jouets de noel aux chinois et de pétrole aux russes qui sont - ce n'est pas un hasard - les 2 pays dont la balance des paiement vis à vis de l'UE est excédentaire. Bref, de la consommation immédiate contre de la cession d'actifs.


     

    11
    Jeudi 27 Novembre 2014 à 11:14

     C’est exact pour l’indice des prix. Je précise ma pensée sur la déflation. Ce que craignent les banques centrales, Ce n’est pas tant  le -1% sur l’indice des prix, pour les particuliers, quoique …mais surtout la chute des volumes au niveau des institutionnels, la baisse des actifs : l’immobilier qui chuterait de 20%, les loyers qui baissent,  et surtout les prix des biens industriels qui baissent de 10%. Là on serait dans la mouise grave. La valeur des actifs s’écrouleraient, mais les dettes restent au même niveau. C’est la faillite en cascade des acheteurs immobiliers, des entreprises, des banques….

     

    Quant à la rigidité de la fonction publique, elle se fait au détriment de l’emploi privé et augmente le chômage. Aujourd’hui la fonction publique continue d’augmenter la masse salariale de 2% par an, de par le glissement vieillesse technicité. Mais la production du pays a baissé de 4% en 2013 et 4% en 2014 ! La part de la dépense publique augmente d’autant, ponctionnant encore plus les patrimoines et l’investissement ; ce qui se traduira à terme par des emplois en moins  Les 0,5 points d’investissement en moins de cette année, c’est à terme 300 000 emplois en moins. Et ça continue, et ça continue …

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