• le CAC vu de Nouillorque du 7 février _ l'Ukraine

     le CAC vu de Nouillorque du 7 février _ l'Ukraine  

       

    Au sommaire : 

    • La reprise se confirme
    • Bras de fer sur la Crimée
    • Des sanctions économiques contre la Russie seraient suicidaires pour l’Europe.   

     

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  • Commentaires

    1
    bourik
    Samedi 8 Mars 2014 à 09:45

    merci 

    2
    Goodoff
    Samedi 8 Mars 2014 à 10:19

    Merci pour ce décryptage , toujours aussi brillant. On comprend mieux pourquoi le Dax et le Footsie sous performent les autres marchés

    3
    Phobie 75
    Dimanche 9 Mars 2014 à 20:28

    Les derniers bulletins mettent l'accent sur la balance des paiements.  Est ce un indicateur plus pertinent que la dette publique?

    qui paie ces déficits,et qui garantit le paiement futur?

    4
    Dimanche 9 Mars 2014 à 20:39
    5
    Jeudi 13 Mars 2014 à 10:51

    Phoebe , la question est intéressante et mérite un développement. La dette publique finance les dettes de l’Etat, par l’emprunt. Ce sont les caisses de retraites et assurances, la plupart étrangères qui achètent ces emprunts pour payer ultérieurement les retraites ou assurances-vie de leurs clients. Une dette publique excessive entraine un relèvement des taux longs. Le système se régule tout seul.


    La balance des paiements donne le solde commercial du pays, le solde entre les importations, (biens et services) et les  exportations et les flux financiers. Un déficit signifie que d’autres pays, en particulier l’Allemagne (Bundesbank), font crédit aux acteurs privés. La Banque de France garantit que les dettes seront payées ; à charge pour elle de demander aux banques commerciales des garanties, appelés collatéraux. Mais une fois dépassé le montant des avoirs de la banque centrale, on peut se poser la question de la capacité du pays à rembourser. Chypre nous  a donné l’exemple d’un pays qui ne peut plus payer.


    Une balance des paiements en déficit dix années de suite pose le problème de la solvabilité du pays. L’Allemagne créancière de 1000 Mds € s’inquiète à juste titre de la capacité de la France à payer les 300 Mds de déficit cumulés depuis 10 ans. La France paie ses importations par des lignes de crédit qui ne sont pas régulées, en fonction du déficit. C’est la différence avec la dette publique régulée par les taux longs. La Bundesbank n’a qu’un seul levier d’action, la BCE. Elle exige alors lors du conseil de la BCE, que l’on resserre le crédit  à court terme (pour l’ensemble de la zone euro), pour  mettre la France au pas pour éviter que ses 1000 Mds d’excédents ne deviennent de plus en plus virtuels.


    La restriction du crédit dans la zone euro d’aujourd’hui n’est due qu’à la France (seul pays déficitaire). Il est probable que les autres pays, excédés aussi, sanctionneront en juin nos déficits, après avoir demandé à Bruxelles une surveillance renforcée récemment.

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